Paul Watson placé en détention provisoire au Groenland après le rejet de son appel
Paul Watson, militant écologiste et figure de proue de la lutte contre la chasse à la baleine, restera en détention à la prison de Nuuk jusqu’au 5 septembre, après que la Haute Cour du Groenland a rejeté un appel déposé par sa défense cinq jours plus tôt, mardi 20 août. « La Haute Cour du Groenland a confirmé aujourd’hui la décision du tribunal du Groenland de détenir le fondateur de la Fondation Captain Paul Watson, Paul Watson. »a indiqué la police dans un communiqué.
Le tribunal groenlandais a décidé le 15 août de maintenir en détention jusqu’au 5 septembre l’Américano-Canadien de 73 ans, arrêté il y a près d’un mois à Nuuk, capitale de ce département autonome danois. L’avocat du fondateur de l’ONG Sea Shepherd Il avait alors fait appel devant la Haute Cour du Groenland, jugeant que son maintien en détention était disproportionné.
Dans un message envoyé mardi à l’agence de presse, l’association a annoncé que les avocats de Paul Watson allaient déposer une demande auprès de la Commission d’appel danoise, étape nécessaire pour obtenir l’autorisation de faire appel de la décision devant la Cour suprême danoise. « Les conditions de détention ne sont pas respectées »assure Sea Shepherd.
Demande d’extradition du Japon
Le Japon a demandé le 31 juillet au ministère danois de la Justice l’extradition de Paul Watson, dans une affaire liée à son combat pour la défense des baleines. Dans un courriel envoyé à l’Agence France-Presse (AFP) jeudi 15 août, le ministre Peter Hummelgaard a assuré que « l’examen » de celui-ci était « actuellement en cours ».
L’arrestation de Watson le 22 juillet au Groenland était basée sur une notice rouge d’Interpol émise en 2012, lorsque le Japon l’avait accusé d’être coresponsable des dommages et blessures à bord d’un baleinier japonais deux ans plus tôt dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.
En quittant le tribunal de Nuuk le 15 août, juste avant de monter dans un fourgon de police, Paul Watson a déclaré à l’AFP que sa détention prolongée augmentait la pression sur le Japon pour mettre fin à l’opération. « ses activités illégales de chasse à la baleine ».