Patrick Poivre d’Arvor retire sa plainte pour diffamation déposée en 2022 contre le journal « Libération »
L’ancien présentateur du journal télévisé de TF1 Patrick Poivre d’Arvor (PPDA), qui a porté plainte en 2022 pour diffamation contre le journal Libérer après une enquête sur les accusations de violences sexuelles portées contre lui, a retiré ses poursuites contre le journal, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources concordantes, mercredi 5 juin.
L’information a été publiée pour la première fois par le journaliste de Monde Jérôme Lefilliâtre, anciennement de Libérersur X.
« La Cour a pris acte hier (Mardi)du retrait de PPDA dans sa plainte contre Anne Diatkine, Jérôme Lefilliâtre, Dov Alfon (directeur éditorial de Libérer) et le journal Libérer »a alors confirmé le quotidien.
Contactés par l’AFP, les avocats de PPDA n’ont pas immédiatement répondu.
Mis en examen en décembre 2023
L’ancien présentateur de journal télévisé, âgé de 76 ans, s’était déjà désisté en avril 2023 d’une plainte pour diffamation contre Le Parisien après les révélations de la plainte pour viol déposée par l’auteure Florence Porcel contre lui.
Il a été mis en examen le 19 décembre 2023 pour l’un des deux viols qu’elle a dénoncé, datant de 2009, et placé sous le statut de témoin assisté pour le premier, en 2004, car il était « prescrit ».
L’information judiciaire visant Patrick Poivre d’Arvor, ouverte fin 2021, a été étendue à deux viols et une agression sexuelle commis entre 2007 et 2018 et dénoncés par trois femmes différentes, tandis que les plaintes ou témoignages de dix-neuf autres ont été classés, selon le Le parquet de Nanterre l’a indiqué fin février à l’AFP.
L’ancien présentateur vedette, qui conteste fermement les nombreuses accusations, a été interrogé à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête préliminaire par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).
Une première enquête préliminaire ouverte après la plainte de Florence Porcel avait déjà été classée sans suite en juin 2021, notamment parce que les faits dénoncés étaient prescrits.