Divertissement

Patrick Feuga revient sur vingt ans de cuisine à Périgueux

Quand on est arrivés en 2003, les gens ne savaient pas ce qu’on faisait quand on leur présentait les amuse-gueules ! Ensuite, ça a évolué très vite. Il y a eu un renouvellement régulier, ce qui est une très bonne chose. Il y a plus de restaurants qu’avant et ils sont de meilleure qualité.

« Il y a plus de restaurants qu’avant et ils sont de meilleure qualité »

Qu’en est-il de l’attractivité du territoire ?

Sur des événements comme les Nuits Gourmandes par exemple, je suis partagé. Le restaurant n’était pas associé, même s’il nous a amené un peu de monde. Comme le Festival du Livre Gourmand, qui est peut-être un peu trop centralisé. Mais à Périgueux, on n’est pas mal. D’autres villes devraient s’inspirer. Par exemple Sarlat, où je dirais que ce n’est plus ce que c’était, si je puis dire. On a des types de restaurants différents et on est mieux approvisionné.

Êtes-vous satisfait d’offrir un menu local ?

Oui, on a proposé un menu du marché. Il faut dire qu’on a les produits nécessaires dans la région. Même si j’ai voulu proposer une cuisine métissée, car je me sens citoyenne du monde. Comme avec ce menu spécial Jeux Olympiques qui proposait des plats de différents pays. Et j’étais aussi attachée au menu vigneron, qui propose des accords mets/vins. J’ai créé une cave de 300 appellations. J’en suis très fière.

Les restaurateurs sont confrontés à une crise de recrutement. Et vous ?

Oui, même si les horaires sont respectés chez moi. On a formé beaucoup de jeunes mais le recrutement devient compliqué. Et puis c’est difficile de faire confiance.

On dit que c’est un métier difficile à concilier avec la vie privée. Le confirmez-vous ?

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page