Patrick Bruel a enflammé le public périgourdin
Il est 20h20, les lumières s’éteignent, les premiers flashs sont prêts à immortaliser l’instant. Sous leurs applaudissements, les spectateurs pressent leur idole de faire son entrée et, dans un panache de fumée, le très attendu Patrick Bruel est là, devant plus de 4 500 personnes, vendredi 3 mai, à l’Arène Le Palio Périgord, à Boulazac-Isle-Manoire (Dordogne).
Il est 20h20, les lumières s’éteignent, les premiers flashs sont prêts à immortaliser l’instant. Sous leurs applaudissements, les spectateurs pressent leur idole de faire son entrée et, dans un panache de fumée, le tant attendu Patrick Bruel est là, devant plus de 4 500 personnes, vendredi 3 mai, à l’Arène Le Palio Périgord, à Boulazac-Isle-Manoire (Dordogne).
Enchaînant près de 30 titres, dans une scénographie insensée composée d’écrans géants derrière, au dessus et en dessous de lui, l’artiste passe d’une ambiance à l’autre avec une aisance et une aisance déconcertantes. « C’est très difficile à faire, cela demande beaucoup de travail, et le plus important c’est l’ordre des chansons, c’est la chose la plus difficile. Nous sommes constamment sur la corde raide », explique Patrick Bruel.
« J’ai toujours traversé la Dordogne, et ça a toujours été la fête »
Ambiance discothèque ou bal, les danses laissent place à des ambiances intimistes et sobres, dans un filet de lumière comme pour « Veux-tu danser avec moi ? Ou bien ils font écho à une actualité brûlante comme lors de « Alors regarde » et « On en parle », où surgissent sur les écrans les enjeux du réchauffement climatique, des réseaux sociaux, des fake news, de la violence, etc.
« Dans cette tournée, le dénominateur commun, c’est l’émotion, explique Patrick Bruel. Il ajoute : « Quand les gens écoutent l’album pour la première fois, ils font appel à leur imagination et nous leur en donnons une interprétation. »
Concerts réguliers
Et le public est au rendez-vous, répondant à chacun des propos et phrases de son idole. Qui fera d’ailleurs un joli lapsus au début de sa chanson « Tout s’efface », en remplaçant « trop dansé, trop ivre » par « trop mangé, trop ivre ». Heureusement nous sommes en Dordogne, terre de gastronomie, plaisante le chanteur.
Un territoire où il aime venir chanter, au Parc des Expos avant le Palio, « où les organisateurs avaient installé un hôpital de campagne parce qu’ils craignaient des dérives », plaisante Patrick Bruel. Plus récemment, il était déjà venu à l’Arena Le Palio Périgord il y a cinq ans et à Sarlat pour les 40 ans de France Bleu Périgord en 2022. « J’ai toujours passé par la Dordogne, et ça a toujours été la fête, donc, sauf si le matériel ne rentre plus, je ne vois pas pourquoi ne pas venir dans une salle où j’ai toujours été bien accueilli », sourit-il.