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Patrice Collazo (Montpellier) après la défaite face au Stade Français : « On meurt à deux points mais l’écart est colossal »

Patrice Collazo (Montpellier) après la défaite face au Stade Français : « On meurt à deux points mais l’écart est colossal »

Patrice Collazo, manager de Montpellier, après la défaite de Montpellier à domicile face au Stade Français (10-12) : «Quand on joue le leader et la meilleure équipe de la saison à l’extérieur et qu’on n’a rien… On meurt de deux points, mais l’écart est colossal dans ce match. Sans le ballon en touche (4 perdus)sans ballon en mêlée (six pénalités concédées), des rucks pas très propres, peu importe combien on met dans l’énergie du désespoir, ce n’est évidemment pas suffisant. Sans le ballon face à une équipe hyper serrée et froide, c’est compliqué. On est pris sur l’essentiel, et on essaie parfois de prendre des initiatives qui se retournent contre nous, notamment cette passe après contact sur la dernière possession alors qu’on peut encore gratter un penalty et gagner d’un point.

Il y a deux points d’écart au tableau d’affichage, mais il reste encore un grand écart entre les deux équipes. En marge, nous n’avons jamais trouvé la solution. Avec la mêlée, on est rattrapés sur deux points forts de nos dernières semaines. Vous ne pouvez pas jouer contre le premier sans conquête. On a joué constamment à domicile… Vu le match, je profite de ce bonus défensif. La quinzaine (avec le match perdu à Toulon 54-7), on n’a pris qu’un point après une bonne dynamique de début d’année, on n’a pas coché les cases. Nous avons un gros mal de tête ce soir (Samedi soir). »

Paul Willemse, deuxième ligne de Montpellier : « C’est étrange. Nous n’étions pas vraiment intéressés. C’est un peu un jeu. Contre une équipe comme celle-là, qui gagne tous ses matches, il faut au moins être aussi régulier. Ils étaient. Nous en sommes capables, notamment en touche et en mêlée. Mais depuis deux semaines, nous avons perdu un peu de notre élan des trois derniers mois. C’est dur. Nous allons voir ce qui se passe. Quand on est comme ça, dans les moments difficiles, il faut trouver les choses qui fonctionnent et se concentrer là-dessus. On ne peut pas tout arranger tout de suite, mais il faut retrouver la confiance, retrouver nos atouts et retrouver notre « élan » (élan). Les matches de Coupe d’Europe ont en quelque sorte contribué à notre regain de confiance en décembre dernier. On peut faire la même chose (le MHR affrontera l’Ulster le week-end prochain en huitièmes de finale). C’est dur, mais il faut y rester, ne pas abandonner. »

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