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Kendji Girac, blessé par balle, dit avoir voulu « simuler un suicide », selon le procureur de Mont-de-Marsan

Lors d'une conférence de presse, le procureur de Mont-de-Marsan a évoqué la fausse tentative de suicide de l'artiste pour convaincre son épouse de rester avec lui au camp de Biscarrosse.
VALÉRY HACHE / AFP Lors d’une conférence de presse, le procureur de Mont-de-Marsan a évoqué la fausse tentative de suicide de l’artiste pour convaincre son épouse de rester avec lui au camp de Biscarrosse.

VALÉRY HACHE / AFP

Lors d’une conférence de presse, le procureur de Mont-de-Marsan a évoqué la fausse tentative de suicide de l’artiste pour convaincre son épouse de rester avec lui au camp de Biscarrosse.

JUSTICE – Après avoir été hospitalisé pour une balle dans la poitrine, le chanteur français Kendji Girac a été interrogé mercredi par les enquêteurs. Désormais, l’heure est aux premières explications sur les événements qui auraient pu se terminer par un drame bien plus grave dans la caravane du chanteur à Biscarrosse, dans les Landes.

Face à la presse, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, est donc revenu ce jeudi 25 avril sur les premiers éléments de l’enquête initialement ouverte pour « tentative d’homicide volontaire ».

Contre toute attente, Olivier Janson a expliqué que Kendji Girac avait confié aux enquêteurs qu’il avait voulu « simuler un suicide « , sur un  » impulsion « , Pour  » effrayer sa femme, l’impressionner ». Conséquence d’une longue dispute, durant la soirée et la nuit, qui a conduit à la fusillade. Le chanteur, alors très ivre et toujours sous l’emprise de la cocaïne, précisait qu’il souhaitait que sa femme entende la détonation pour l’empêcher de partir, car ses menaces de partir devenaient particulièrement concrètes.

Le chanteur a également assumé la responsabilité de ses actes devant le procureur. tout en le regrettant profondément « . La procédure judiciaire devrait donc se conclure prochainement par un classement sans suite, en raison de l’absence d’infraction pénale, si la thèse évoquée précédemment est définitivement confirmée.  » La justice n’a pas vocation à enquêter sur les raisons d’un suicide « , suicide  » ne pas être un délit en France », a rappelé le procureur.

De son côté, l’artiste se serait également excusé des mensonges contenus dans sa première version des faits. Notamment sur l’arme à feu, prétendument achetée dans une brocante. Il indique désormais qu’un « les gars » s’est présenté au camp de Biscarrosse le 18 avril en proposant d’acheter ce vieux pistolet pour 500 euros. Ce qu’il avait fait avant de récupérer sa femme à l’aéroport.

Pas d’intervention de tiers, pas d’accident

Lors de cette longue présentation des faits, le procureur s’est également montré clair sur la thèse initialement défendue par le chanteur devant la police : « Un accident, un tir intempestif est jugé impossible » compte tenu du modèle de l’arme et de son fonctionnement. « Seule l’action sur la gâchette permet la percussion » de la balle, dit-il, et « toute sécurité » étaient « opérationnel » sur ce pistolet semi-automatique datant de 1911.

De plus, même si « l’accident est une option qui se présente dans la bouche des personnes présentes » le soir du tournage, c’est une option « sous réserve de prudence »a expliqué le procureur, « face à cette volonté manifeste de dissimuler le déroulement des faits » des personnes présentes au camp. A leur arrivée, les gendarmes étaient en effet « invités à partir immédiatement, sans violence particulière »par des personnes assurant que rien ne s’était passé, a déclaré le procureur.

La présence d’un tiers, compte tenu des paramètres de tir dans la caravane, est également exclue après une analyse balistique réalisée ce jeudi.  » La version d’une fusillade réalisée par un tiers n’est pas compatible avec les constatations faites », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « il n’y avait pas de place entre le mur extérieur et Kendji Girac pour qu’un tiers soit là.

Concernant les blessures du chanteur, le procureur de la République a indiqué que Kendji Girac se trouvait non loin d’un  » miraculeux », évoquant un téton touché, mais surtout une balle qui a évité les organes vitaux de manière assez inexplicable. Le C« Les conséquences auraient pu être bien plus graves qu’elles ne le sont. », avec une trajectoire à proximité immédiate du cœur, qui a perforé un poumon, a touché la rate et le diaphragme de l’artiste. Le procureur a également confirmé qu’il lui faudrait « plusieurs mois » pour retrouver la pleine possession de ses moyens.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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