Le n°1 français a clairement perdu en 2e contre l’Américain Kenin. Une nouvelle déception à Paris.
Comme en 2021, 2022 et 2023, Caroline Garcia (tête de série n°21) disparaît du 2e tour à Roland-Garros, dominé 6-3, 6-3 par l’Américaine Sofia Kenin (qui fut finaliste à Roland-Garros en 2020, juste après avoir remporté l’Open d’Australie mais qui a glissé à 56e lieu mondial). Un joueur qui ne réussit pas (3 défaites en autant de matches).
Peu après cette nouvelle élimination rapide, la Française a rapidement fait part de sa déception en conférence de presse : « Elle a un jeu difficile. Elle prend le ballon tôt, bouge beaucoup, décolle beaucoup de temps. Elle revient plutôt bien. Cela m’enlève donc beaucoup de mes points forts. Je n’ai pas vraiment réussi à imposer mon jeu et c’est ce qui m’a coûté aujourd’hui. Elle ne m’a pas laissé beaucoup de place. Après, au service, je n’ai pas réussi à être assez dominant. Il y a des matchs que j’ai perdu alors que j’avais des balles de jeu, etc. Donc c’est là qu’il y a des points à regretter… »
Comme à l’Open d’Australie, Caroline Garcia disparaît prématurément : « A Roland, la terre battue lorsqu’elle est froide n’est pas une surface très réussie pour mon jeu. Même si j’ai fait de bonnes choses de temps en temps sur terre battue, ce n’est pas une surface qui correspond parfaitement à mon jeu. Même si c’est le tournoi de l’année où j’ai envie d’aller le plus loin possible, la terre battue n’est pas spécialement un match. J’ai toujours été plutôt un attaquant. Selon le sol, quand c’est rapide, ça colle un peu plus. Je suis toujours content de venir et quand il y a deux ou trois choses qui partent à droite ou à gauche, ça commence vite à m’énerver (…) » De nouveau à quai, elle a souffert sur le court Philippe Chatrier « Un terrain qui est grand et parfois, lorsque les parties basses du stade ne sont pas très pleines, il peut paraître un peu froid. J’ai vécu de grandes émotions sur ce court, des moments super positifs et aussi de grands moments de solitude. Sur le Lenglen, c’est un peu moins vrai puisque les gens sont plus proches. »
Depuis sa demi-finale à l’US Open en 2022, Caroline Garcia peine en Grand Chelem, sa meilleure performance restant une 8.e finale à Melbourne en 2023. La Lyonnaise, fataliste, apporte son jeu risqué, son manque de plan B et ses déceptions : « J’ai parfois essayé d’ajouter plus d’effet, d’attendre encore un peu, mais croyez-moi, ce n’est pas joli à voir. »
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