Mauvaise journée pour la France, qui n’a pas réussi à placer un de ses représentants sur la plus haute marche du podium mardi. Alex Portal et Ugo Didier, fers de lance de la para-natation française, ne sont pas passés à côté.
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Avec 38 médailles au soir du mardi 3 septembre, la France reste accrochée à la 5e place du classement. Mais elle voit l’Italie se rapprocher d’elle tandis que le Brésil, à la 4e place, s’éloigne avec trois médailles d’or supplémentaires (14 contre 11). Rien d’insurmontable cependant, à condition d’éviter les jours noirs comme celui qu’ont connu les Bleus en athlétisme aujourd’hui : sur les 72 médailles distribuées, 34 pays ont récolté des babioles mais aucune n’est revenue à la France !
Ce n’est sans doute pas la médaille qu’il espérait, mais il va devoir s’en contenter. Sur sa distance de prédilection, le 200 m 4 nages (catégorie SM13), Alex Portal a dû admettre qu’il était battu d’un cheveu. Une fois encore argenté, l’aîné de la fratrie Portal a néanmoins empoché une 4e médaille lors de ces Jeux après lesL’argent au 100 m papillon et au 400 m nage libre et le bronze au 100 m dos. L’or tant attendu devra attendre encore un peu.
Une autre tête d’affiche de la para-natation française était attendue ce mardi, et elle aussi a dû se contenter de la médaille d’argent. Ugo Didier, qui a déjà connu l’ivresse de la plus haute marche du podium – sur 400 m nage libre – a cette fois terminé à la 2e place du 100 m dos (catégorie S9). Portal et Didier sont accompagnés, dans leur moisson, de Laurent Chardard, « bronzé » sur 50 m papillon en catégorie S6.
Si le para-athlétisme n’a pas souri aux finalistes français, Marie Ngoussou-Ngouyi et Charles-Antoine Kouakou, le para-tennis de table a permis à l’équipe de France d’augmenter son compteur de médailles. Matéo Bohéas a ainsi décroché le bronze en MS10, tandis que Fabien Lamirault, déjà septuple médaillé olympique, ne manquera pas d’ajouter un bijou à sa collection après sa qualification pour les demi-finales de l’épreuve individuelle dans la catégorie MS2.
Elle ne fait qu’un avec sa chaise et laisse tout le monde sur son passage. Déjà sacrée sur 800 m T53 et 5000 m T54, la Suissesse a cette fois remporté l’or sur 1500 m en T54. Le tout en laissant sa dauphine, la Britannique Samantha Kinghorn, à plus de trois secondes !
Déjà énorme, l’exploit de Debrunner pourrait devenir historique si elle parvient à décrocher trois médailles d’or supplémentaires puisqu’elle est toujours alignée sur le 100 m, le 400 m et le marathon en fin de semaine. Une variété de distances qui en dit long sur la domination de cette para-athlète de 29 ans, bien partie pour écrire l’une des plus belles pages de ces Jeux.
Pas facile de dormir paisiblement dans un village paralympique standardisé quand on mesure 2,46 m ! Morteza Mehrzad, star du volley-ball assis et deuxième plus grand être humain vivant, pourra apparemment passer une nuit paisible après avoir envisagé de dormir par terre.
La délégation iranienne a en effet trouvé la solution pour son géant, en y adjoignant trois extensions de lits. Ainsi reposé, le meilleur volleyeur assis du monde en 2019, 2021 et 2022 aura mis toutes les chances de son côté pour emmener l’Iran, qualifié en demi-finale contre l’Egypte, vers la médaille d’or.
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