pas de retour en arrière pour la réforme

En fin de nuit, après plus de 15 heures d’un marathon diplomatique, Emmanuel Macron a pris la parole. « Je m’engage à ce que cette réforme ne soit pas mise en œuvre en force aujourd’hui, dans le contexte actuel, et que nous nous donnerons quelques semaines pour permettre la reprise du dialogue en vue d’un accord global », a-t-il déclaré. Le Chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté de poursuivre la réforme du corps électoral et ne reviendra pas sur les résultats du troisième référendum. Pour une reprise du dialogue, les conditions sont claires : « Avec cet engagement, j’ai demandé à tous les responsables d’appeler explicitement à la levée des barrages routiers et des points fixes. »

Emmanuel Macron annonce un point d’avancement dans un mois et souhaite un vote des Calédoniens en cas d’accord. L’épilogue d’une visite express. Le président de la République a affiché sa volonté de trouver une solution à la crise qui secoue l’archipel depuis la mi-mai. La première réunion s’est tenue devant des élus locaux et des acteurs économiques. Avant de commencer, le chef de l’Etat a rendu hommage aux victimes des émeutes, avant d’observer une minute de silence. Toute la journée, Emmanuel Macron a martelé un discours appelant au retour au calme, mais continuant d’accroître la pression sur les indépendantistes.