Alors qu’ils devaient initialement démarrer début 2022, le manque de technologues spécialisés en radio-oncologie a retardé le projet.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS-AT) de l’Abitibi-Témiscamingue a par la suite annoncé que trois des cinq technologues spécialisés en radio-oncologie requis pour le démarrage progressif du service avaient été recrutés et que les premiers traitements débuteraient en juin, mais maintenant ils sont à nouveau reportés.
Selon l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), l’ouverture complète du centre est maintenant prévue en septembre.
Ce qu’on dénonce, c’est que c’est bien beau d’avoir fait des investissements gouvernementaux de plus de 60 millions de dollars dans des infrastructures à la fine pointe de la technologie, mais le gouvernement Legault doit aussi investir dans les gens pour permettre la réalisation de ces traitements essentiels pour lutter contre cancer
dénonce Carl Verreault, représentant national de l’APTS dans la région.
Il réitère qu’il n’est pas normal de demander encore aux gens de l’Abitibi-Témiscamingue de se déplacer à Gatineau ou à Montréal alors que les infrastructures sont maintenant disponibles ici.
Les problèmes d’ouverture du centre étaient prévisibles. Les revendications que nous avions lors de la dernière négociation étaient une prime de rétention de 8% au niveau de l’attraction. Ça aurait pu être bien pour l’Abitibi-Témiscamingue et on s’est heurté à une fin d’interdiction de territoire
il croit.
Carl Verreault réitère l’importance que la région puisse bénéficier d’un statut particulier selon lui. Une demande maintes fois répétée par les syndicats et par la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien.
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