Suite au retrait de sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa Castéra, Noël Le Graët, ex-président de la FFF, a été vivement critiqué mardi par le procureur général.
Comme annoncé, il n’y aura pas de procès en diffamation contre Amélie Oudéa-Castera, a confirmé mardi la Cour de justice de la République (CJR), constatant le désistement du plaignant, l’ancien patron du football français Noël Le Graët qui avait pris sa place lors de cette courte audience.
Noël Le Graët avait porté plainte en diffamation contre l’ancien ministre des Sports, après sa démission de la tête de la Fédération française de football (FFF) en 2023. Il l’accusait notamment d’avoir « menti » en rapportant les conclusions d’une enquête de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) qui a pointé son « écarts comportementaux » surtout envers les femmes.
« Il a été innocenté, il est dans une démarche d’apaisement et il a pris la décision d’avancer »
Me Florence Bourg, qui défend Noël Le Graët
Il ne s’est pas présenté au palais de justice de Paris mardi matin, « pour des raisons de santé »indique son avocat, confirmant son désistement. Ce retrait – qui interrompt nécessairement la procédure en diffamation – a été signalé à la CJR le 19 novembre, un mois après le classement sans suite de l’enquête pour harcèlement moral et sexuel visant M. Le Graët. « Il a été innocenté, il est dans une démarche d’apaisement et il a pris la décision d’avancer »explique Me Florence Bourg à la Cour.
Le procureur général rassuré par cela « retrait tardif »
L’enquête pénale a été close pour « infraction insuffisamment caractérisée »pas « absence de contrefaçon »rectifie le procureur général Rémy Heitz, visiblement bouleversé par cela « retrait tardif »LE « temps perdu » pour la justice, et « désagrément » générés pour l’ancien ministre des Sports durant ces 18 mois de procédure.
« Peut-être que le plaignant s’est souvenu de l’adage selon lequel une action en diffamation est parfois un procès contre soi-même. »continue-t-il. «Nous espérons que cette pratique»ressemblant plus à un « instrumentalisation de la justice » seulement à un « accès nécessaire au juge »ne pas « ne développe pas »conclut le magistrat.
M. Le Graët « a pris une décision sage et prudente » dans « épargnant » ce public où nous « aurait publiquement détaillé ses divergences linguistiques inacceptables »ajoute Me Nicolas Brault, avocat de Mme Oudéa-Castéra.
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A la barre, ce dernier, désormais sans « profession »regrette presque de ne pas pouvoir« expliquer le caractère totalement infondé » accusations de M. Le Graët. Avant que la Cour ne lui demande d’arrêter « parler du fond » du dossier et que l’avocat de M. Le Graët dénonce « une plateforme »l’ex-ministre affirme avoir seulement repris « scrupuleusement » le rapport sur le « des différences répétées de comportement envers les femmes » et le « gestion toxique » de ce dernier.
Après onze ans de règne, entre succès sportifs, reprise économique et épilogue dans la tempête médiatique, M. Le Graët a quitté la tête de la FFF fin février 2023 sous pression après ce rapport accablant sur sa gestion, sur fond d’accusations. de harcèlement sexuel.
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