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Le gouvernement a annulé la rétrocession de l’île prévue le 11 juin en raison des tensions qui règnent actuellement sur l’île.
La vague de violences en Nouvelle-Calédonie a des conséquences directes sur les Jeux olympiques de Paris 2024 ou plutôt sur ses préparatifs puisque la flamme ne traversera pas ce territoire comme prévu. Gabriel Attal, le chef du gouvernement, a annoncé la nouvelle vendredi alors que la passation de pouvoir était prévue le 11 juin.
C’est le premier contretemps dans le parcours de la flamme qui comptait jusqu’alors 65 étapes et plus de 400 villes traversées. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a annoncé dimanche dernier que 23 actions destinées à perturber le bon déroulement de l’itinéraire avaient été déjouées.
Le Relais Océan devait permettre aux territoires d’outre-mer de participer à l’immense chaîne de 10 000 porteurs entre le 8 et le 17 juin. La flamme, qui fera escale à Cayenne, capitale de la Guyane le 9 juin, se rendra à Saint-Denis de la Réunion le 9 juin. Le 12 juin sans passer par l’archipel néo-calédonien.
