« Partout, les gens me remercient et me disent que j’ai écrit l’histoire », déclare le député LFI Sébastien Delogu.
Selon le député LFI des Bouches-du-Rhône, son geste devrait permettre une « prise de conscience » en France sur la situation à Gaza.
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« Partout les gens me remercient et me disent que j’ai écrit l’histoire« , se félicite Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône, qui a brandi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, mardi 28 mai. Invité de France Bleu Provence jeudi, il a en revanche estimé qu’éteindre le Les lumières de la mairie de Marseille en soutien aux victimes de Rafah sont « hypocrite« .
Mardi dernier, la séance des questions au gouvernement a été suspendue à l’Assemblée nationale après que le député LFI Sébastien Delogu a brandi un drapeau palestinien lors de l’intervention de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Le député LFI a été exclu pendant 15 jours de l’Assemblée nationale. Son indemnisation est également partiellement suspendue.
Mercredi soir, la mairie de Marseille et Notre-Dame de la Garde ont été plongées dans le noir à 22 heures en soutien aux victimes de Rafah en Palestine. Mais pour le député insoumis, «Qu’est-ce que ça a fait d’éteindre les lumières ? Cela n’a rien apporté. ». « Le maire de Marseille aurait pu agir depuis longtemps et il ne l’a pas fait, il l’a fait hypocritement, comme l’a fait le gouvernement.t », déclare Sébastien Delogu.
Selon lui, il s’agit plutôt de «continuer à faire pression constamment sur les institutions pour qu’elles dénoncent le génocide en cours en Palestine, continuer à expliquer que le drapeau palestinien n’est pas le drapeau du Hamas, mais le drapeau de millions de personnes, hommes, femmes et enfants, opprimés, occupés et colonisé« . Le député LFI ajoute que c’est lui qui l’a fait. »à l’Assemblée nationale, le maire de Marseille aurait pu par exemple hisser le drapeau palestinien et le mettre en berne à la mairie de Marseille, comme je l’avais demandé. Il a fait le choix de ne jamais me répondree ».
L’élu affirme avoir marqué l’histoire avec son geste à l’Assemblée nationale. « Depuis que j’ai fait cela à l’Assemblée nationale, je suis arrêté dans la rue. Partout, les gens me remercient et me disent que j’ai écrit l’histoire. ». En hissant ce drapeau, »toute la France a vu ce geste disant : vous voyez des enfants décapités, vous voyez des villes détruites, vous voyez un génocide en cours, vous ne faites rien, vous n’agissez pas, il faut agir.«
Le député dit qu’il ne fait pas « d’éclairs d’éclat« et sur les réseaux sociaux il a appelé à un »soulèvement » : « Il faut qu’il y ait une prise de conscience, que les gens protestent contre cette situation. Tout le monde doit descendre dans la rue. Au début, nous étions condamnés à une amende, maintenant nous sommes du bon côté de l’histoire. A l’Assemblée, je ne suis pas du bon côté des règles, mais je suis du bon côté de l’histoire, je suis très heureux et fier d’être du côté de l’histoire« , conclut-il.