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Participation inférieure à 50%, Tebboune devrait gagner

Participation inférieure à 50%, Tebboune devrait gagner

Samedi, la participation a été très timide à l’ouverture des bureaux de vote. En fin de journée, la fermeture des bureaux de vote a été retardée d’une heure à la demande de « certains coordinateurs ».

Les électeurs se sont peu déplacés lors de l’élection présidentielle en Algérie, samedi 7 septembre, avec une participation inférieure à 50%, alors que la participation était l’enjeu principal de ce scrutin dont le président sortant Abdelmadjid Tebboune devrait sortir vainqueur.

Avec trois heures de retard sur son point de presse, le président de l’autorité électorale Anie, Mohamed Charfi, a annoncé « un taux de participation moyen de 48,03% à 20h00 » (19h00 GMT), sans préciser le nombre d’électeurs par rapport aux plus de 24 millions d’inscrits. « d’un chiffre préliminaire »a-t-il déclaré. Les résultats du vote sont attendus dimanche.

La fermeture des bureaux de vote retardée

En décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune avait été élu avec 58% des voix mais avec une participation de seulement 39,83% (60% d’abstention), dans un contexte marqué par l’hostilité des manifestants pro-démocratie du Hirak et les appels au boycott des partis politiques.

Samedi, la participation a été très timide alors que les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (7 heures GMT) et que les images télévisées ne montraient que quelques bureaux avec de longues files d’attente. En fin de journée, l’Anie a retardé la fermeture d’une heure, à la demande de « quelques coordinateurs » du vote.

Abdelmadjid Tebboune grand favori

Face au président sortant, deux candidats étaient en lice : Abdelaali Hassani, ingénieur de 57 ans, patron du Mouvement de la société pour la paix (MSP, principal parti islamiste) et Youcef Aouchiche, 41 ans, ancien journaliste et sénateur, patron du Front des forces socialistes (FFS, doyen des partis d’opposition).

Abdelmadjid Tebboune part grand favori, bénéficiant du soutien de quatre grands partis dont le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique).

«Campagne médiocre»

Hasni Abidi, du Centre d’études Cermam de Genève, a expliqué la faible participation en « une campagne médiocre » avec deux concurrents qui « n’étaient pas à la hauteur » et un président qui « a organisé à peine quatre réunions »Pour les électeurs, « Quel est l’intérêt de voter si tous les pronostics sont en faveur du président ? »ajoute l’expert.

Environ 24,5 millions d’électeurs, dont un tiers avait moins de 40 ans, sur 45 millions d’habitants, étaient appelés aux urnes.

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