Parti en randonnée, un homme se perd pendant dix jours dans le désert américain
Un randonneur a survécu après avoir été perdu pendant neuf jours dans les montagnes californiennes, devant vivre de baies sauvages tout en étant traqué par un lion de montagne.
Le 20 juin, Lukas McClish a été secouru dans les montagnes de Santa Cruz en Californie. Le randonneur avait passé neuf nuits dans la nature et était suivi par un puma.
Lukas McClish, 34 ans, s’est perdu dans les montagnes à environ 60 miles de Los Angeles. Selon CNN, le « routard » autoproclamé qui « a l’habitude de passer une nuit ou deux dehors » s’est perdu à cause du changement de décor provoqué par un récent incendie de forêt : « C’est une chose que je n’ai pas prise en considération : c’était un désert où il est très difficile de s’orienter.
Sa famille a signalé sa disparition après cinq jours sans nouvelles. Ils auraient été surpris de le retrouver le jour de la fête des pères, le 16 juin. Les autorités ont alors mobilisé 300 policiers, un chien et des drones pour retrouver le randonneur. Il a finalement été retrouvé dans le Big Basin Redwoods State Park, le plus grand parc d’État de Californie, a rapporté le compte Cal Fire San Mateo sur X. « Il y a eu plusieurs témoignages de témoins ayant entendu quelqu’un crier à l’aide, mais l’emplacement de cette personne était difficile à déterminer », a-t-il précisé.
Un puma de compagnie
Pour survivre, Lukas McClish a traversé un véritable calvaire, le poussant dans les limites les plus extrêmes. « J’avais une lampe de poche et une paire de ciseaux pliants, comme un outil Leatherman. Et c’est tout. » Pour survivre, le randonneur a dû boire l’eau de ses chaussures et se nourrir uniquement de baies sauvages. « J’ai perdu 13,7 kg en dix jours », confie-t-il.
L’homme a néanmoins pu compter sur un soutien inattendu. Il a d’ailleurs confié être suivi la plupart du temps par un puma. Pas vraiment inquiet, il a pu tirer des points positifs de sa présence. « J’avais un puma qui me suivait, mais c’était cool. Il gardait ses distances. Je l’ai accepté comme s’il était juste quelqu’un qui m’observait. »