Paris : une enseignante porte plainte contre deux élèves pour des menaces de mort
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Paris : une enseignante porte plainte contre deux élèves pour des menaces de mort

Paris : une enseignante porte plainte contre deux élèves pour des menaces de mort

Des mots et des gestes qu’elle a décidé de ne pas lâcher. Une plainte a été déposée ce mercredi par une enseignante du collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de Paris, contre deux de ses élèves qu’elle accuse d’avoir menacé de la tuer. Contacté, le parquet de Paris n’a aucune information à communiquer, à ce stade, concernant cette procédure enregistrée au commissariat du 18e arrondissement.

Les faits se sont produits ce mardi 23 avril vers 15 heures, lors d’un cours. Selon une source policière, ces écoliers ont proféré des menaces à l’encontre de leur professeur et ont notamment mimé leur égorgement. « Un élève de 5e s’est manifesté par des gestes déplacés et menaçants, notamment en glissant son pouce sur la gorge alors qu’il s’adressait au professeur. Il a été exclu et livré définitivement », confirme le rectorat de Paris.

Et d’expliquer que « lors de la deuxième partie du cours, un autre élève a été exclu en raison de son comportement. » « A la fin du cours il a mimé ce même geste envers le professeur », précise encore le rectorat. Des gestes particulièrement inquiétants pour le personnel enseignant au regard des différents drames survenus ces dernières années : les assassinats de Samuel Paty, Dominique Bernard ou encore le meurtre en février 2023 d’Agnès Lassalle, à Saint-Jean-de-Luz.

Un soutien psychologique mis en place

Devant l’école ce jeudi, un enseignant a confirmé avoir entendu parler du « geste ». « Cela suscite un peu de frayeur », confie ce dernier. Heureusement, il existe une grande solidarité au sein de l’équipe pédagogique. » Une autre ne souhaite pas parler au nom de son collègue. « Il y aura une enquête interne pour comprendre ce qui s’est passé », se contente-t-elle de répondre.

En attendant, le rectorat annonce qu’une mesure conservatoire a été « immédiatement engagée » à l’encontre des deux étudiants « dans l’attente de la mise en place des futurs conseils de discipline ». Ces derniers ont été temporairement exclus de l’établissement. Quant à l’enseignante, la protection fonctionnelle « lui sera accordée par le rectorat dès réception de sa demande ». Un soutien psychologique a également été mis en place.

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