Ils ont toujours du mal à comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là. Vers une heure du matin, de la nuit du jeudi au vendredi, deux agents RATP ont été pris en charge par un homme, à la station de métro de Châtelet-les-Halles, lors de la 1ère arrondissement de la capitale, alors qu’ils fermaient l’accès à la station.
Selon une source policière, l’homme s’est approché des deux femmes et a commencé à les frapper, sans raison. L’un des agents a été notamment frappé au cou lorsque la deuxième enceinte de trois mois, a reçu un premier coup de pied dans le ventre, puis une seconde au niveau de la tête.
Après cet acte inexplicable, les deux femmes ont été transportées à l’hôpital par les pompiers, sans que leurs prévisions vitales ne soient engagées. Pour sa part, l’auteur de cette agression a été arrêté par une équipe de la sécurité RATP (ou GPSR), indique la gestion autonome.
Un « acte de violence inacceptable »
Les deux agents ont déposé une plainte. Contacté, le RATP indique qu’il « veut partager sa grande émotion et son indignation face à cet acte de violence commis sur deux de ses agents (…), condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence inacceptable (et) accompagne et soutient les deux agents dans toutes leurs mesures, y compris le dépôt de plaintes ».
Sur son site Web, le RATP indique qu’un assaut verbal ou physique contre un agent peut entraîner une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et une amende de 150 000 euros.