Le défilé verra jusqu’à 7 500 concurrents parcourir un tronçon de six kilomètres de la Seine sur une flottille de 85 bateaux.
Comparés aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, retardés d’un an et ouverts dans un stade vide en raison de la pandémie de Covid-19, les Jeux olympiques de Paris se dérouleront devant 300 000 spectateurs en liesse et un public de VIP et de célébrités du monde entier.
« Demain, vous aurez l’une des cérémonies d’ouverture les plus incroyables », a promis le président français Emmanuel Macron lors d’un dîner d’avant-Jeux réunissant les chefs d’État et de gouvernement au musée du Louvre, jeudi soir.
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La liste des artistes est un secret bien gardé, mais la pop star américaine Lady Gaga et la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura – la chanteuse francophone la plus écoutée au monde – seraient parmi eux.
Ce sera la première fois que des Jeux olympiques d’été s’ouvriront en dehors du principal stade d’athlétisme, une décision lourde de dangers à un moment où la France est en état d’alerte maximale en matière de terrorisme.
Depuis des mois, les organisateurs se demandent s’ils devront réduire ou déplacer le cortège, mais ils ont insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de plan B.
Un vaste périmètre de sécurité a été érigé le long des deux rives de la Seine, gardé 24 heures sur 24 par une partie des 45 000 policiers et paramilitaires qui seront en service vendredi soir.
10 000 soldats supplémentaires devraient renforcer la couverture de sécurité, ainsi que 22 000 agents de sécurité privés.
« Il est sans doute beaucoup plus difficile de sécuriser la moitié de Paris que de sécuriser un stade, où vous avez 80.000 personnes et vous pouvez les fouiller et les faire passer par des tourniquets », a déclaré à l’AFP Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police française.
Des tireurs d’élite de la police doivent être positionnés sur chaque point élevé le long du parcours du convoi fluvial, surplombé par des centaines de bâtiments.
Des agents armés seront également à bord des bateaux, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.
Les équipes israélienne et palestinienne bénéficieront d’une protection supplémentaire, les tensions provoquées par l’offensive israélienne à Gaza, où près de 40 000 personnes auraient trouvé la mort, se répercutant déjà sur les Jeux.
Les organisateurs seront sur leurs gardes face à de nouvelles manifestations vendredi soir après que le premier match de l’équipe de football israélienne, mercredi, a été marqué par l’agitation de drapeaux palestiniens et les huées de l’hymne israélien.
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La cérémonie d’ouverture est susceptible de définir l’ambiance pour le reste des Jeux du 26 juillet au 11 août, que les organisateurs ont promis d’être « emblématiques ».
Près de 3 000 danseurs se produiront sur les rives du fleuve et autour des monuments avoisinants, dont la cathédrale Notre-Dame, dans un spectacle qui mettra en avant la diversité, l’égalité des sexes et l’histoire de France.
On craint toutefois la pluie : les météorologues affirment qu’ils ne peuvent pas prédire si le temps pluvieux qui s’est abattu sur la capitale vendredi matin se prolongera jusqu’au soir.
Les monuments et l’architecture de la Ville Lumière, l’une des destinations les plus appréciées au monde, serviront de toile de fond au spectacle de vendredi soir et à une grande partie du sport qui suivra.
« La cérémonie d’ouverture est un événement énorme et qui, sans doute, donne le ton pour les 17 jours à venir », a récemment déclaré à l’AFP Hugh Robertson, le ministre chargé de la gestion des Jeux olympiques de Londres 2012.
La vision de Paris est celle d’une édition des Jeux olympiques plus rentable et moins polluante que les éditions précédentes, avec des compétitions qui se dérouleront dans des lieux historiques de la capitale.
Pour des raisons de planning, certains événements ont déjà commencé, notamment le football, le rugby à 7 et le tir à l’arc – ce dernier se déroulant devant les Invalides au dôme doré, lieu de repos final de Napoléon.
Jeudi, le football féminin a occupé le devant de la scène après un début de match chaotique chez les hommes 24 heures plus tôt, causé par une invasion du terrain lors d’un match Argentine-Maroc.
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La superstar de la gymnastique américaine Simone Biles, qui devrait une fois de plus être l’un des visages des Jeux, a eu son premier aperçu de la Bercy Arena alors qu’elle s’entraînait avant le début de la compétition ce week-end.
Biles est fortement pressentie pour ajouter à son palmarès de quatre médailles d’or olympiques aux Jeux de Paris après une campagne tumultueuse à Tokyo il y a trois ans, lorsqu’elle s’était retirée de la plupart de ses épreuves alors qu’elle luttait contre la condition désorientante que les gymnastes appellent « twisties ».
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