Dominique de Roo, connu pour avoir été le plumassier historique du Lido, sera jugé pour un viol par la Cour pénale de Paris: un jeune homme avec qui il a vécu plusieurs années a déposé une plainte.
L’avocat de Dominique de Roo, moi Christine Méjean a rappelé que « la présomption d’innocence de M. de Roo devait prévaloir ». M. De Roo « a l’intention de faire entendre sa voix face à de graves accusations » dans « le cadre de la procédure judiciaire à laquelle il contribue activement », a-t-elle ajouté.
Le producteur et ancien danseur professionnel, Dominique de Roo, a contribué pendant 50 ans aux costumes magiques du légendaire cabaret des Champs-Elysées, dans ses ateliers de magasin. De la nationalité belge, née en mars 1949, il a accueilli en 2007 à son domicile de Paris, Baptiste, né en 1993 et qui rêvait de devenir danseur.
Relation « und -Control »
Très rapidement, selon la plainte de Baptiste à la fin de 2020, une relation « sous contrôle » s’était installée entre le plumassier et l’adolescent alors âgé de 14 ans.
À la fin de 2024, un juge enquêté a renvoyé Dominique de Roo devant le tribunal pénal de Paris pour viol et agression sexuelle sur un mineur de 15 ans et par personne avec autorité, corruption de mineurs, mais aussi d’agression sexuelle par personne ayant l’autorité sur une seconde sur une seconde victime.
Selon l’ordre du 24 décembre, Dominique de Roo « a joué son prestige et son influence pour impressionner » Baptiste en « promettant de le présenter dans le monde du spectacle parisien ». Le plaignant, souligne le juge, « dépeint avec cohérence et précision sa relation (…) caractérisée par une dynamique d’adhérence ». Le juge note les « dénonciations constantes » et « Baptiste détaillées, dans la » grande vulnérabilité au moment des faits « .
L’ordonnance note que si Dominique de Roo a contesté la plupart des faits et mentionné une « relation consenti », l’enquête « a permis de confirmer (son) attraction pour les mineurs », en particulier par des témoignages. Le juge a également noté que Dominique de Roo « a admis avoir dormi dans le même lit que Baptiste qu’il connaissait à peine et qui n’avait que 14 ans ».
« Je sais que je ne suis pas seul. Libérez votre parole! » «
«J’ai été le premier à oser les plaintes, et je sais que je ne suis pas seul. Libérez votre parole! « Baptiste exhorté. » Un procès ne suffit pas pour réparer une vie brisée. Nous avons besoin du soutien des institutions, qu’ils cessent de nous ignorer et enfin de prendre leurs responsabilités « , a-t-il demandé.