Nicolas Vignolles s’est confié à France Info pour expliquer sa vision pour l’édition 2025. Il faut tout repenser. Je regarde ce qui s’est passé par exemple avec les Jeux Olympiques : avec la ville de Paris, nous avons un atout énorme, et je pense que nous ne le capitalisons pas suffisamment, notamment sur la proximité avec les gens. Je rêve de quelque chose d’un peu fou, qui n’arrivera peut-être pas, mais que j’aimerais tenter, avec un billet multi-sites de quatre ou cinq jours, qui donnerait accès à plusieurs lieux de Paris, avec la capitale qui prendrait les couleurs du jeu vidéo et de la pop culture. »
» Le jeu vidéo a besoin de reconnaissance, pour être mis au sommet. C’est la première industrie créative et culturelle au monde et en France, elle a besoin d’être reconnue. Aussi, mon ambition chez PGW est de le mettre au sommet. Il faut donc réfléchir ensemble, être hyper ouvert », poursuit Nicolas Vignolles.
Impossible de le nier, la Paris Games Week aurait en effet besoin d’un petit coup de pouce pour renouer avec les publics d’avant-COVID : de ses 317 000 visiteurs en 2019, le salon est passé à 187 000 curieux en 2023 pour 188 000 personnes en 2024. Cette stagnation a déçu les espoirs. du SELL, qui tablait sur 200 000 billets vendus cette année.
A l’instar de la Japan Expo, la Paris Games Week entend désormais attirer le plus grand nombre de visiteurs possible en élargissant ses horizons au-delà du jeu vidéo, quitte à se dénaturer, pour devenir « le salon phare des 18-35 ans » d’ici 2030. A voir si les publics seront à la hauteur des investissements prévus pour concrétiser la vision de Nicolas Vignolles pour 2025.
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