ENQUÊTE – Les professionnels s’attendent à être pénalisés par l’organisation de l’événement. Juin et juillet sont encore pires que prévu.
« Que veux-tu que nous fassions ?, » demande Taoufiq El Amrani, directeur général des Bateaux-Mouches. Les difficultés de circulation à Paris font fuir les clients. Il ne sert à rien de baisser les prix. On s’attendait à une baisse de l’activité, mais pas à ce point. »
La compagnie de croisière, qui possède dix bateaux, accueille depuis début juin entre 6.000 et 6.500 passagers par jour. « Habituellement, nous sommes environ 10 000. passagers par jour en juin et juillet, note le leader. En plus des préparatifs pour les Jeux Olympiques, le mauvais temps a clairement joué en notre défaveur. Notre clientèle est de 70 % d’étrangers. Il nous manque des Américains, des Indiens, des Brésiliens, des Mexicains. Il nous manque aussi des groupes scolaires. »
Les hôteliers en première ligne
Dans le même temps, les professionnels du tourisme (hôteliers, restaurateurs, organisateurs d’activités…) mais aussi les commerçants et organisateurs d’événements ont le visage sombre. Tout le monde s’attendait à une période calme avant les JO…