« Quelle cérémonie » : on ne saurait mieux exprimer en quelques mots ce que l’on ressent. Un cadre inédit pour un message universel. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas dans la préparation de ces Jeux olympiques et l’Humanité les a largement documentés. Mais cette cérémonie sera historique avec des moments incandescents : la mise en scène de Marie-Antoinette la tête coupée, des trios amoureux sous l’égide de Marivaux et Musset, Aya Nakamura chantant avec la Garde républicaine, dix statues de femmes (dont Olympe de Gouges et Louise Michel) surgissant de colonnes sur fond de Marseillaise chantée par une chanteuse noire, un Philippe Katerine en Dionysos bleu, le collectif universel des derniers relayeurs s’élevant dans le ciel parisien sur fond de Céline Dion empruntant à Edith Piaf. « Notre France », pour emprunter au célèbre poète.
Nous y reviendrons dans notre édition de lundi avec un carnet de 8 pages (qui sera permanent pendant toute la durée des JO). Merci à nos quatre envoyés spéciaux (Nicolas Guillermin, Florent Le Du, Camil Rain et Pierre Rodrigue) d’avoir chroniqué, sous la pluie, cette soirée particulière.
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