Paris 2024 : plus familiale et tricolore, l’ambiance « unique » des « Paras »
Au pied du pont Alexandre-III, les trois sœurs Benrama, âgées de 8 à 13 ans, se serrent autour du smartphone de leur mère Aïcha. Elles regrettent qu’elle ne l’ait pas allumé avant de quitter Drancy à 7h30 ce dimanche pour l’épreuve de triathlon, finalement reportée à lundi. Jugée responsable, Aïcha tente de se rattraper sur la billetterie en ligne, à la recherche des quelques places encore disponibles pour assister aux épreuves du jour. Il en reste quatre pour l’athlétisme : direction le Stade de France.
« À 15 euros la place, c’est un billet que je ne pensais pas acheter, mais bon, c’est une fois dans sa vie », concède la mère, une aide ménagère qui regrettait, un mois plus tôt, de ne pas pouvoir offrir à ses enfants la possibilité de vivre l’expérience olympique à deux pas de chez elle. « Le triathlon gratuit était super, maintenant ce sera lundi, le premier jour de rentrée scolaire… C’est vraiment dommage de ne pas avoir organisé les Jeux paralympiques une semaine plus tôt », elle se lamente.
Un public à 93% français
Beaucoup de parents ont exprimé le même regret lors de ces journées de compétition, qui ont vu les enfants envahir massivement les tribunes. Les cris se sont donc fait plus aigus dans les stades depuis jeudi, avec une intensité qui n’avait souvent pas grand-chose à envier à l’ambiance électrique vécue un mois plus tôt. D’autant plus quand les Bleus brillent, puisque, contrairement aux Jeux olympiques et à leurs nombreux supporters étrangers, 93% du public paralympique est français, selon l’organisateur.
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