Paris 2024 : les athlètes plaisantent sur les lits « en carton » du village olympique

A l’approche des Jeux olympiques, les athlètes se plaignent du confort du village olympique. Les lits mis à disposition des athlètes pendant les Jeux olympiques font notamment l’objet de vives critiques.Première nuit sur les lits en carton. Je suis sur le point de perdre mon dos« , raconte Tilly Kearns, championne australienne de water-polo, dans une vidéo publiée sur Instagram.Des lits en carton, c’est vrai, ils sont vraiment durs« , s’exclame la sprinteuse Whitney Tie. Le judoka français Julien Brulard n’en revient pas non plus : « Ce n’est pas une blague, le lit olympique comme vous pouvez le voir est fait de carton« .

La joueuse de rugby Libbie Janse van Rensburg partage également ses réflexions sur la literie : «Que se passe-t-il avec les lits du village olympique ? Fabriqués à 100 % à partir de matériaux recyclés ? Des lits dits anti-sexe » On la voit sauter sur le lit, qui semble incassable, avec ses deux pieds, pour tester sa durabilité. Ces lits en carton ne sont toutefois pas une surprise pour les athlètes. Tokyo avait déjà opté pour le même type de lits recyclés lors des JO de 2021. Les 16 000 lits livrés à Paris ont également été commandés à l’entreprise japonaise Airweave.

Nourriture non assaisonnée

Les lits ne sont pas la seule chose dont les athlètes se moquent. L’absence de télévision dans le salon est aussi un point que les sportifs déplorent, comme l’a déclaré le nageur néo-zélandais Lewis Clareburt. La nourriture est aussi critiquée. Dans une vidéo publiée sur TikTok, la gymnaste artistique Aleah Finnegan donne un aperçu des coulisses de la salle à manger des athlètes, qui ressemble à une cantine scolaire.Honnêtement, la nourriture ici est bonne mais elle n’est pas vraiment assaisonnée  » explique-t-elle. Une autre athlète n’arrive pas à manger, son assiette ne cesse de glisser sur son plateau. Elle coince donc une serviette en papier sous l’assiette pour tenter d’immobiliser la vaisselle. Laver le linge semble aussi être un parcours du combattant, selon les athlètes, qui sont obligées de retourner dans leur chambre chercher des sacs supplémentaires pour éviter de trop remplir un sac et de casser sa fermeture éclair. D’autres athlètes sont plus enthousiastes. Notamment concernant la décoration. « Chaque équipe peut décorer son bâtiment « , se réjouit Jessica Fox, championne de canoë slalom.