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Paris 2024 : l’équipe de France, portée par une star mondiale Antoine Dupont, monte sur le toit de l’Olympe


Alors que l’Afrique du Sud avait finalement battu l’Australie (26-19) en petite finale, quelques instants plus tôt, l’équipe de France s’apprêtait, quoi qu’il arrive, à entrer dans l’histoire du Seven français. Jamais, en effet, les Bleus n’étaient montés sur la plus petite marche d’un podium olympique depuis que le 7 est au menu. Septièmes en 2016, ils avaient même manqué la qualification pour les JO de Tokyo. Cette finale ne pouvait donc être qu’un moment unique devant un public nombreux (69 000 spectateurs) comme c’était le cas depuis le début de la compétition. Le Stade de France, ou Stade olympique, était plein, plein. C’est sur la musique de Rocky que, un à un, ils sont entrés sur la pelouse avant de savourer une Marseillaise chantée à tue-tête.

Avant la rencontre, Antoine Dupont, qui n’a pas la mémoire courte, a expliqué : « Il faudra être là dès le début de la finale »Il savait que face aux Fidjiens, il faudrait non seulement répéter le match de poule contre ces mêmes adversaires, mais aussi celui joué quelques heures plus tôt, qui avait vu les Français souffrir tout au long de la première période face aux Sud-Africains avant de se lancer et de s’imposer (19-5). « C’était un début un peu étrange, on n’a pas vraiment respecté les plans de jeu » expliquait plus tard Rayan Rebbadj.

En tout cas, « Toto Dupont » avait raison car ce sont les hommes des Iles qui entraient les premiers dans le match et marquaient dès leur première possession, utilisant les boulevards laissés sur des tacles manqués pour filer à l’essai (7-0). Mais cette équipe française, une fois l’enjeu digéré, trouvait à son tour le chemin de l’en-but. Après deux pertes de balle, par les Français puis les Fidjiens, les espaces se libéraient, Andy Timo fonçait en force et servait Jefferson-Lee Joseph qui aplatissait entre les poteaux (7-7).

Quant au capitaine de l’équipe de France du XV, ce qui est sûr c’est qu’il a de l’ambition à revendre et, depuis son incorporation dans ce groupe 7, il ne rêve que d’une chose, d’une médaille : l’or. « J’ai rejoint ce groupe pour la première fois. » C’est sans doute pour cela qu’il est celui qui sonne la charge dès le début de la seconde période. Sur un sursaut d’inspiration dont il a le secret, il résiste à plusieurs tacles, court vers l’en-but pour servir Aaron Grandidier (14-7). Et Dupont se transforme en super Dupont. Suite à une succession de fautes fidjiennes devant leurs poteaux, il inscrit l’essai libérateur. Puis, comme un Dupont peut en cacher un autre, au buzzer, c’est toute l’équipe française qui le pousse avec force vers son 3et et dernier essai (28-7). Les Bleus venaient de réussir l’exploit de battre les Fidji, doubles champions en titre. C’est la première médaille d’or de la France dans ces Jeux Olympiques et un exploit historique.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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