Paris 2024 : après la prestation d'Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture, le Pont des Arts pris d'assaut
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Paris 2024 : après la prestation d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture, le Pont des Arts pris d’assaut

Paris 2024 : après la prestation d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture, le Pont des Arts pris d’assaut

« Bla, blah, blah, pookie/Ferme la porte, tu as du pookie dans le côté. » Ce vendredi 2 août, les paroles de Pookie, La célèbre chanson d’Aya Nakamura résonne sur le Pont des Arts. Exactement une semaine après sa prestation mémorable devant l’Institut de France, la chanteuse française la plus écoutée au monde est dans tous les esprits. Et surtout sur tous les écrans. Sa reprise de Charles Aznavour avec la Garde Républicaine est depuis quelques jours en tête des tendances à reproduire sur TikTok. « C’est partout sur les réseaux ! C’est pour ça qu’on est là ! » expliquent Rin et Widjane.

Les deux jeunes filles, étudiantes de 21 et 22 ans, ont fait le déplacement spécialement pour reproduire la chorégraphie de leur idole. Ils sont des dizaines de jeunes à venir, comme elles, au Pont des Arts pour imiter la chanteuse de DjadjaNon seulement dans le but de générer du buzz, mais aussi de s’inscrire dans un geste de réappropriation et d’affirmation de soi. « On fait ça parce que c’est Aya. C’est super important pour nous, qui sommes d’origine marocaine, de voir qu’une personne racisée a pu faire ce qu’elle a fait le jour de la cérémonie. Sa reprise de Charles Aznavour était géniale. C’est un vrai clin d’œil à tous les racistes qui l’ont critiquée ! Elle a tout simplement cartonné ! » Rin rit.

« Maintenant, au moins, les gens connaissent l’Institut de France et la Garde républicaine ! »

La jeune fille et son amie entament leur chorégraphie. Bras en l’air, bouches mimant les paroles, bouquet de fleurs à la main, elles se glissent dans la peau d’Aya Nakamura, sous les yeux de centaines de touristes. Certains s’arrêtent, reconnaissant, dans un sourire, l’une des scènes d’anthologie de la cérémonie d’ouverture. D’autres posent devant l’Institut de France, devenu aussi, avec le Pont des Arts, la nouvelle attraction touristique qu’il faut voir. « Je n’ai jamais vu autant de gens se faire prendre en photo devant ! » Jules s’exclame en riant. Le jeune homme de 25 ans, étudiant en master, est surpris par la foule sur le pont des Arts. « Maintenant, au moins, les gens connaissent l’Institut de France et la Garde républicaine ! » ajoute-t-elle en riant.

Comme Rin et Widjane, Jules n’est pas non plus venu par hasard : « J’ai eu envie de marcher sur le pont Aya Nakamura. C’est devenu une image iconique devant un lieu historique ! Inimitable et culte ! » Autour d’elle, le ballet incessant des touristes défilant sur le pont ne faiblit pas. A quelques mètres de là, au pied de l’Institut de France, Jordy enfile une perruque et une robe noire. Le voilà transformé en Aya Nakamura. Il s’élance sur le pont, d’un déhanché impeccable et de balancements de bras, filmés par son ami Salah. « Je suis fan d’Aya Nakamura ! C’est drôle de venir ici pour refaire sa chorégraphie ! » confie le jeune homme de 20 ans, étudiant en BTS immobilier. « J’ai vu sa prestation à la télévision ! C’était vraiment incroyable ! Je trouve que c’est un moment très fort symboliquement. Cela montre que la diversité c’est la France ! » Jordy repart et recommence sa chorégraphie. Tout doit être parfait. La Nakamura mania du Pont des Arts n’a pas fini de faire parler d’elle.

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