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Paris 2024 annonce de « grandes ventes » pour acheter des chapeaux et drapeaux utilisés pendant les Jeux

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Paris 2024 : que deviendront les ballons, les filets, les chaises d'arbitres... une fois les Jeux terminés ?

Paris 2024 : que deviendront les ballons, les filets, les chaises d’arbitres… une fois les Jeux terminés ?
Paris 2024 : que deviendront les ballons, les filets, les chaises d’arbitres… une fois les Jeux terminés ?
(franceinfo)

Le comité d’organisation prépare depuis plusieurs années la réutilisation de millions d’objets nécessaires aux compétitions. Plusieurs ventes seront organisées dans toute la France pour obtenir certains objets phares de ces JO.

Les Jeux ne sont pas encore terminés que certains spectateurs commencent déjà à arracher les pancartes avec le logo de Paris 2024. Un souvenir gratuit. Le geste n’est pas très citoyen, mais il amuse Caroline Louis, responsable économie circulaire au sein du comité d’organisation des Jeux. « Grâce à leur contribution, nous devrions pouvoir gaspiller encore moins. Nous attendons aussi que d’autres découpent des morceaux de moquette ou de toile. », sourit celui qui doit réduire au maximum la quantité de déchets après les compétitions olympiques et paralympiques. « 90 % du matériel est loué. Le reste, comme les filets de volley ou les chaises d’arbitre, sera donné à des clubs sportifs. »Caroline Louis l’a confié à franceinfo. Le ballon de rugby d’Antoine Dupont et les lignes d’eau entre lesquelles nageait Léon Marchand vont donc se retrouver entre de nouvelles mains… chanceuses.

Au total, Paris 2024 utilise 6 millions de produits et équipements pour mener à bien ses activités.« Notre stratégie de réemploi se traduira également par des ventes importantes à l’issue des Jeux, du 15 septembre jusqu’à la mi-octobre, partout en France. Vous pourrez y retrouver des objets iconiques à prix cassés, comme le bob des bénévoles, la serviette fournie aux athlètes lors des épreuves ou encore les drapeaux hissés lors des cérémonies. » Ces ventes se veulent populaires et festives dans la logique « d’ouverture des Jeux » vantée par Paris 2024. Les emplacements ne sont pas encore précisés, mais on pourrait imaginer des stands excédentaires lors de la grande vente de Lille ou de la Croix-Rousse à Lyon qui coïnciderait avec la fin des Jeux paralympiques.

Cammile Bussière

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