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Parcs fermés, épandages aériens… Plusieurs villes américaines en guerre contre un moustique porteur d’un virus mortel

Parcs fermés, épandages aériens… Plusieurs villes américaines en guerre contre un moustique porteur d’un virus mortel

Le virus de l’encéphalite équine de l’Est, ou EEE, a été détecté chez un habitant du Massachusetts le 16 août. Cette maladie potentiellement mortelle est transmise par les moustiques. « Dix endroits » de l’État sont considérés comme « à haut risque » ou « critiques ».

Une mesure radicale. Une ville du Massachusetts, aux États-Unis, a imposé la fermeture de ses parcs publics du soir au matin en raison de la propagation d’un moustique porteur du virus de l’encéphalite équine de l’Est, une maladie potentiellement mortelle.

Pour ralentir la propagation du virus, la ville de Plymouth a décidé de fermer « tous ses parcs et terrains du crépuscule jusqu’au petit matin » à partir du « vendredi 23 août ». Les activités sportives prévues dans ces lieux sont donc temporairement suspendues.

La ville d’Oxford a interdit toutes les activités de plein air après 18 heures. Dans les deux cas, l’objectif est de limiter les sorties aux heures où les moustiques sont les plus actifs.

« 10 localités » classées « à risque »

Plus largement, le ministère de la Santé du Massachusetts a annoncé que « 10 localités ont été classées comme présentant un risque élevé ou critique pour le virus de l’encéphalite équine de l’Est », dans un communiqué. communiqué de presse publié le samedi 24 août.

En plus des mesures mises en place par Plymouth et Oxford, des « pulvérisations aériennes » sont prévues « contre les moustiques dans certaines zones du comté de Plymouth », ainsi que des « pulvérisations par camion dans certaines parties du comté de Worcester », ont annoncé les autorités du Massachusetts. Elles devraient avoir lieu dans la semaine du 26 août, soit en fin de soirée, soit tôt le matin.

« Nous devons utiliser tous les outils dont nous disposons pour réduire les risques et protéger nos communautés. Nous demandons à chacun de faire sa part », a déclaré le commissaire du département de la Santé de l’État, Robbie Goldstein.

Le premier cas détecté depuis 2020

Le virus de l’encéphalite équine de l’Est, également connu sous le nom de triple E, est une maladie rare mais potentiellement mortelle. Les symptômes vont des maux de tête à la fièvre, en passant par les vomissements et les convulsions. Selon les autorités sanitaires, environ 30 % des personnes infectées meurent, tandis que de nombreuses autres souffrent de séquelles neurologiques.

Un cas humain d’infection par le virus a été détecté le 16 août chez un octogénaire exposé au virus dans le comté de Worcester. Il s’agit du premier cas enregistré depuis la précédente épidémie dans la région, datant de 2019-2020. Au cours de cette période, le virus avait causé sept décès, sur 17 cas enregistrés, selon l’agence sanitaire de l’État.

Selon le Washington Post, la saison des moustiques s’allonge aux États-Unis, en partie à cause du changement climatique, qui entraîne des températures et des niveaux d’humidité plus élevés, propices à la reproduction des moustiques.

L’activité virale «augmente»

Le commissaire du département de la Santé de l’État, Robbie Goldstein, a déclaré que les autorités n’avaient « pas constaté d’épidémie de virus triple E depuis quatre ans dans le Massachusetts ».

« L’activité (du virus) cette année augmente les risques de contamination dans certaines parties de l’Etat », souligne-t-il.

« Il est essentiel que tout le monde reste vigilant et utilise un équipement de protection individuelle pour protéger le public », a déclaré Ashley Randle, commissaire du Département des ressources agricoles du Massachusetts.

En raison de la toxicité pour l’homme de l’insecticide qui sera utilisé, « les résidents des localités touchées qui préfèrent éviter ou minimiser l’exposition peuvent rester à l’intérieur pendant la pulvérisation », indiquent les autorités sanitaires.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies du Massachusetts (CDC) recommandent aux résidents d’utiliser des répulsifs, d’éviter l’eau stagnante, de porter des manches longues et des pantalons et d’éviter les activités de plein air pour éviter les piqûres.

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