Le Tour de France Femmes grandit. Après trois premières éditions comportant huit étapes, l’édition 2025 de l’épreuve comptera neuf étapes l’été prochain, pour un total de 1 165 kilomètres et 17 240 m de dénivelé positif (records battus).
Le peloton traversera le pays d’Ouest en Est en passant par quinze départements, du Morbihan à Auvergne-Rhône-Alpes, et franchira les cols du Granier (7ème étape) et de la Madeleine (8ème étape) avant d’arriver à Châtel.
1ère étape : Vannes – Plumelec (79 km)
Le départ de la quatrième édition du Tour Féminin sera donné depuis le port de Vannes pour une première étape très courte entièrement tracée dans le Morbihan. Celui-ci fera partie du circuit des Championnats de France sur route 2020, à Grand-Champ (victoire d’Audrey Cordon-Ragot), et les favoris graviront à trois reprises la côte du Cadoudal, au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée finale. .
2ème étape : Brest – Quimper (110 km)
La deuxième étape, 100 % Finistère, visitera quelques hauts lieux du cyclisme breton, dont Châteaulin et Ménez Quelc’h (3 km à 6,2 %). Le peloton se dirigera ensuite vers Quimper (où Peter Sagan a levé les bras parmi les hommes lors de son dernier passage en 2018), pour une dernière boucle qui comportera deux bosses, dont la montée du Chemin de Trohéir (1,1 km à 5,7% ). Une finale difficile pour les puncheurs.
3ème étape : La Gacilly – Angers (162 km)
Le premier sprint massif probable de cette édition 2025, après une étape de plus de 160 kilomètres qui s’élancera devant les halles de La Gacilly et traversera des routes rurales, sans grandes difficultés, jusqu’à Angers, ville très souvent visitée par le Tour masculin. , et où Mark Cavendish a remporté l’une de ses 35 victoires en 2016.
4ème étape : Saumur – Poitiers (128 km)
Une étape relativement plate qui suivra les cours de la Loire et de la Vienne, le long des châteaux de Montsoreau, Chinon et Richelieu. Une seule montée au programme, celle de Marigny (0,9 km à 5,4 %), qui ne devrait pas empêcher un sprint massif 30 km plus loin, à Poitiers, à moins qu’un aventurier ne réussisse un gros coup au bout avec un long faux plat final.
5ème étape : Chasseneuil-du-Poitou – Guéret (166 km)
L’étape la plus longue de cette quatrième édition s’annonce animée. Il se déroule sans difficulté majeure dans ses 100 premiers kilomètres mais son dernier tiers est très accidenté : sur de petites routes propices aux attaques, le peloton devra franchir trois collines dont Maupuy (2,8 km à 5,4%) avant d’atteindre Guéret.
6ème étape : Clermont-Ferrand – Ambert (124 km)
Si, après avoir quitté Clermont, la première partie est un peu raide mais ne doit permettre aucune véritable sélection, deux ascensions vous feront mal aux jambes : le Col du Béal (10,2 km à 5,6 %), qui sera immédiatement suivi par le Col du Chansert (6,3 km à 5,5%). Pour réaliser cette étape à 2 350 m de dénivelé positif, les grimpeurs pourront faire la différence sur la côte de Valcivières (4,5 km à 5,3 %), dont le sommet est situé à 13 km de la ligne.
7ème étape : Bourg-en-Bresse – Chambéry (160 km)
Sur plus de 100 kilomètres, le parcours de cette étape sera presque plat comme la main. Tout s’est ensuite accéléré dans le final : la Côte de Saint-Franc (3,8 km à 6,9 %), la Côte de Berland (1,2 km à 7,2 %) et, pour finir, le Col du Granier (8,9 km à 5,4 %). Si cette dernière montée devait créer des écarts, la victoire pourrait se jouer par la suite puisque l’arrivée à Chambéry se jugera après 18 km de descente.
8ème étape : Chambéry – Col de la Madeleine (112 km)
L’étape reine de cette édition, qui débutera par le Col de Plainpalais (13,2 km à 6,3%) en guise d’apéritif, verra les favoris se disputer la victoire au sommet du Col de la Madeleine, après une montée longue et empruntée par sa pente la plus difficile (18,6 km à 8,1%). Une arrivée qui a déjà souri au clan français puisque David Moncoutié s’est imposé lors de la 7e étape du Critérium du Dauphiné en 2009.
9ème étape : Praz-sur-Arly – Châtel Les Portes du Soleil (124 km)
La conclusion de ce Tour de France féminin 2025 se fera à Châtel Les Portes du Soleil, au terme d’une dernière journée extrêmement délicate. Bien qu’il n’y ait que trois ascensions répertoriées, elles ont toutes des pourcentages très difficiles. Au programme : la côte d’Arâches-la-Frasse (6,2 km à 7,1%), le Col de Joux-Plane (11,6 km à 8,5%) et le Col du Corbier (5,9 km à 8,5%). Le sommet de cette dernière, à 29 km de l’arrivée, ouvre la porte à de multiples stratégies.