« Papa poule » ou « chasseur de prédateurs » ? À Toulouse, le roi du fast-food accusé de six viols et agressions sexuelles
EXCLUSIF – Ce chef d’entreprise et père de famille est jugé pour avoir abordé des jeunes femmes, parfois mineures, dans la rue avant de les agresser. Il nie les faits, se présentant comme un « charmeur ».
La plupart du temps, il les abordait dans les rues de la ville rose à bord de son Audi Q5 sombre, parfois pour demander son chemin ou emprunter un téléphone. Très vite, la conversation s’engageait et les jeunes femmes se retrouvaient dans le SUV, comme prises en embuscade sur le siège passager. De retour chez lui, le quadragénaire retrouvait sa femme et ses quatre enfants, aidant aux devoirs des plus petits, aidant au dîner et s’occupant de la fratrie avant de se plonger dans la paperasse de son fast-food florissant. D’un côté, un père aimant, unanimement décrit comme attentionné et prévenant. De l’autre, un homme accusé de six viols et agressions sexuelles sur des jeunes femmes, parfois mineures. A partir de jeudi, le tribunal correctionnel départemental de la Haute-Garonne jugera Hocine B. pour des violences sexuelles qu’il nie fermement. Le tableau sous-jacent est celui d’un homme narcissique au besoin irrépressible de séduction.
Une « mésaventure »
Justine*, 21 ans, attend à un arrêt d’autobus un après-midi d’août 2021 lorsqu’elle est abordée par un inconnu en voiture qui cherche le quartier Saint-Simon, à quelques rues de là. Elle-même se rend à l’église…