Lundi, 29 élèves de CM2 et de 6e devaient quitter Paris pour rejoindre Athènes (Grèce). Dès 6h30, les enfants et leurs accompagnateurs étaient à l’aéroport d’Orly, impatients de commencer leur voyage scolaire. Leur vol, prévu à 9 heures du matin, s’est transformé en une journée de mésaventures et de déceptions, rapporte Sortiraparis.com.
Demi-tour après 2 heures de vol
Après le décollage, le Boeing 737-8K2 de Transavia s’est effectivement retourné en raison d’une fissure dans le cockpit. « On décolle, ça prend 1h, 1h30, et même 2h de vol. Et au bout de 2 heures, on entend le pilote qui nous dit : « Il y a un problème technique, il faut revenir à Orly, puisque c’est irréparable sauf à Athènes », raconte un des étudiants au micro de BFMTV.
De retour à Orly, les étudiants sont montés à bord d’un deuxième avion qui n’a pas pu décoller en raison d’un problème technique. L’équipage de conduite a même demandé aux passagers de se déplacer pour équilibrer l’avion. « L’équipage demande aux passagers de se déplacer tous vers l’avant pour ne pas faire basculer l’avion à cause du moteur qui présente également un problème… Et nous leur demandons de relire les consignes de sécurité », explique la mère de l’enfant. avion sur LinkedIn. un étudiant présent à bord.
Le voyage a finalement été annulé
Jamais deux sans trois. Le groupe scolaire a été transféré vers un autre appareil. Mais après une heure d’attente sur le tarmac, en raison d’une grève des contrôleurs, les enseignants ont décidé d’annuler le déplacement. Après des heures d’attente pour récupérer leurs bagages, en vain, les enfants ont finalement pu retrouver leurs parents à 19h20. Les enseignants ont dû y rester jusqu’à 21h pour récupérer tous les bagages. La compagnie Transavia s’est excusée et a promis une indemnisation de 400 euros par personne.
« J’étais inquiet, surtout après plusieurs heures de vol et des rapports de problèmes techniques », a assuré l’adolescent interrogé par BFMTV. Certains de ses amis étaient « vraiment terrifiés », d’autres faisaient même des cauchemars. Les parents, de leur côté, ont dénoncé « la négligence de l’organisation ».