Panne d’électricité massive en Eure-et-Loir : l’origine de l’incident a été identifiée

La coupure massive d’électricité, qui a touché 80 000 foyers d’Eure-et-Loir, jeudi 26 septembre, pendant plusieurs heures, a été provoquée par « une panne d’équipement sur la ligne 225 000 volts entre le poste de Chaunay et Fontenay-sur-Eure et celui de Dambron ». « , a indiqué ce vendredi 27 septembre un porte-parole de la société RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français.

Les fortes pluies qui se sont abattues sur le département jeudi 26 septembre n’ont pas été à l’origine de cette importante coupure de courant, survenue vers 14 heures.

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« Ce n’est pas dû aux conditions météorologiques. Il n’y a pas eu de chute de câble. Un diagnostic a été réalisé et cela a permis de détecter des équipements défectueux sur l’infrastructure électrique. Les équipes de RTE sont intervenues, jeudi après-midi, pour remplacer la pièce qui ne fonctionnait plus. « , explique le porte-parole de RTE.

« Tous les logements ont été remis sous tension peu avant 19h30, jeudi 26 septembre », selon RTE

Ces dégradations matérielles ont entraîné la coupure de la ligne alimentant le poste électrique de Chaunay, au sud de l’agglomération chartraine. « Cela a eu des impacts sur le réseau téléphonique qui est relié au réseau électrique », précise RTE.

« Le réseau électrique est maillé sur tout le territoire. L’arrêt du poste électrique de Chaunay a eu un impact sur les réseaux de distribution d’Enedis et de Synelva, qui approvisionnent les communes », explique le porte-parole de RTE.

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De nombreuses communes du département ont été touchées, autour de Chartres, Châteaudun et Maintenon, etc.

Le réapprovisionnement a été progressif, jeudi 26 septembre, à partir de 15h30. « A 18h30, plus de 90% des clients étaient réapprovisionnés et peu avant 19h30, tous les clients étaient réapprovisionnés », indique RTE.

Lors de cet incident, la préfecture d’Eure-et-Loir a ouvert le centre opérationnel départemental, à Chartres, afin de centraliser les services potentiellement impactés.

« Les trains étaient arrêtés. Nous avons eu une vigilance particulière dans les gares de Chartres, Nogent-le-Rotrou et Courville-sur-Eure », indique le service communication de la préfecture d’Eure-et-Loir. « Dans ces communes, nous avons demandé aux élus de venir voir si les mineurs, qui attendaient leur train, avaient besoin d’être pris en charge dans les salles communales. Cela n’était finalement pas nécessaire. Les lycéens ont trouvé un autre moyen de transport. »

Hélène Bonnet