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PAM : pour Mehdi Bensaïd, la charte éthique s’applique à tous, sans exception, Aboulghali donne sa version


Le différend entre Salaheddine Aboulghali et le Bureau politique du PAM continue. Dans une deuxième sortie sensationnelle, Salaheddine Aboulghali, membre de la direction tripartite de la Fête de l’authenticité et de la modernitéLe président du parti a exprimé sa profonde indignation face à la décision de suspendre son adhésion au parti. Cette décision est basée, selon lui, sur des « plaintes qui n’ont aucune légitimité légale ». Dans un communiqué publié le 12 septembre, il réfute, point par point, les accusations portées contre lui par les dirigeants du parti, ayant justifié la suspension de son adhésion. cotisation À bureau politique et à la gestion collégialeainsi que le renvoi de son dossier à la commission d’éthique.

PAM : Dans les coulisses de la suspension de Salaheddine Aboulghali

Cette réaction fait suite à une conférence de presse organisée par les dirigeants du Parti du Tracteur le 11 septembre au siège du parti à Rabat, au cours de laquelle ils ont réaffirmé leur position concernant la suspension de M. Aboulghali ainsi que leur attachement aux principes énoncés dans la charte éthique adoptée le 11 mai 2024 à Salé. A cette occasion, Mohammed Mehdi Bensaïdmembre du secrétariat général de la PAMM. Bensaïd a indiqué que le parti avait reçu plusieurs plaintes, sans rapport avec les finances publiques, accusant M. Aboulghali et la direction collective d’avoir violé les statuts et les valeurs du parti, ainsi que d’avoir violé cette charte. Il a également indiqué que le parti avait tenté pendant quatre mois de résoudre le différend par la médiation, mais sans obtenir de réponse de M. Aboulghali. M. Bensaïd a souligné que tous les membres du parti doivent respecter la charte. charte éthique ainsi que le règlement intérieuraffirmant que la responsabilité de leur application incombait à tous, sans exception.

Les détails de l’affaire selon Salaheddine Aboulghali

Pour éclairer le public, Salaheddine Aboulghali a révélé que son frère, Abdessamad, est au cœur d’un conflit commercial avec un responsable régional du PAM au sujet d’une transaction immobilière. Bien que les plaintes indiquent accusations de fraude et d’abus de confianceIl insiste sur le fait qu’aucune plainte formelle n’a été déposée, ce qui remet en cause, selon lui, la légitimité des accusations portées contre lui. Avec le recul, il explique que la famille Aboulghali possède depuis une quarantaine d’années 9 hectares de terres à Mediouna, gérées par son frère Abdessamad Aboulghali. Ces terres sont hypothéquées auprès d’une banque marocaine. En 2022, Abdessamad Aboulghali a accepté de vendre 6 hectares à une Membre du PAM à Casablanca, dans le but de régler une dette bancaire par l’intermédiaire d’un notaire également lié au PAM. Malgré une promesse de vente de 6 mois, la transaction a stagné pendant près de deux ans, engendrant une augmentation importante des intérêts sur la dette, dépassant le milliard de centimes. Face à cette situation, Abdessamad a décidé de chercher un nouvel acquéreur après l’expiration de la promesse afin de sortir de cette impasse, payer la dette et éviter la vente aux enchères du terrain par la banque.

M. Aboulghali met en évidence un paradoxe inquiétant à cet égard : comment la bureau politique A-t-il pu voter à l’unanimité la suspension de son adhésion, alors qu’il n’a aucun lien juridique direct avec cette affaire, qui reste, selon lui, une affaire privée sans implications politiques ? A ce titre, il estime que la décision de geler son adhésion viole toutes les lois en vigueur, du statut et du règlement intérieur au code d’éthique. Il rappelle que l’article 13 de la charte d’éthique donne au bureau politique le pouvoir de suspendre l’adhésion d’un membre si ce dernier est poursuivi pour un crime ou un délit intentionnel lié à la gestion des affaires publiques, sur saisine de la Cour des comptes, de l’Inspection générale des finances ou de l’Inspection générale de l’intérieur. « Il se trouve que le dossier soumis à l’Inspection générale des finances ou à l’Inspection générale de l’intérieur est en cours de traitement. Comité d’éthique « Cela n’a aucun lien avec un éventuel crime ou délit intentionnel relatif à la gestion des affaires publiques, et je n’ai personnellement aucun lien avec cette affaire, qui ne concerne qu’un différend privé entre mon frère et un autre membre du parti », s’indigne-t-il.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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