La carte bancaire est un moyen de paiement apprécié des Français.
Mais pour les commerçants, louer un terminal bancaire représente une certaine somme d’argent.
De nouvelles alternatives, plus abordables, émergent donc pour alléger la charge et répondre à la demande des clients.
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Vie pratique
Au marché, les clients ont souvent leur carte bancaire en main. C’est aujourd’hui un réflexe pour tout achat. « C’est pratique, c’est pratique »explique un habitant du quartier. « C’est plus simple pour moi, ça me convient mieux de ne pas réfléchir, de ne pas retirer d’argent »ajoute un autre. Mais encore faut-il pouvoir l’utiliser partout et tout le temps… Car bien souvent, un minimum de cinq, dix, voire quinze euros est imposé. Comment l’expliquer ?
Des alternatives moins coûteuses
Le commerçant paie une location de l’appareil, jusqu’à 50 euros par mois, et des commissions fixes et variables sur chaque paiement. Par exemple, sur un panier d’achat de 50 euros payé par carte bancaire, le commerçant perd jusqu’à deux euros. Pour éviter ces frais, certains se sont tournés vers un petit boîtier blanc qui coûte une quarantaine d’euros. Il n’y a pas de frais de location, mais une commission de 1,75 % est prélevée sur chaque paiement. « Je le sors, je l’encaisse et c’est tout. En plus, il n’y a pas d’abonnement, tu arrêtes quand tu veux, si tu ne veux pas t’en servir, tu ne t’en sers pas. Il est en hibernation et je le sors quand je veux, je l’utilise comme je veux. »explique Mathieu Nassif, directeur du restaurant.
Depuis plus de 30 ans, les banques sont les reines du paiement électronique. Avec l’arrivée de ces nouveaux appareils, se sentent-elles menacées ? La rédaction de TF1 a contacté plusieurs d’entre elles, mais une seule a accepté de parler de la concurrence de ces nouveaux outils : « Ils ciblent des commerçants qui ne sont pas toujours équipés, mais qui, un jour, auraient pu être nos clients. Ils chassent sur notre territoire, c’est moins de business ».
Une application et un QR code pour régler vos courses
A l’ère du numérique, certaines entreprises ont même imaginé le paiement de demain sans aucun terminal. Dans une épicerie italienne parisienne par exemple, pour payer, il suffit d’ouvrir une application et de scanner un QR code. Le paiement est alors immédiat. Pour le client comme pour le commerçant, le téléphone suffit, c’est une sorte de virement de compte à compte avec une application mobile comme seul intermédiaire. Il n’y a donc plus de banque ni de carte de crédit.
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Pour le vendeur, les commissions sont divisées par deux. « Sur une vente de 24 euros, j’ai perdu 5 centimes au lieu de 10 centimes. En termes de location de l’appareil par an, cela représente une économie de 400 à 500 euros. »se réjouit Dominique Giordana, le gérant de l’épicerie. La seule condition côté client est de créer un compte sur l’application. Ce nouveau système n’en est qu’à ses débuts. Seuls 4 000 commerçants ont franchi le pas.