Les fées de beauté avaient examiné la page du berceau de Geneviève. Ils l’avaient doté d’un superbe visage avec des traits classiques, un port de reine, une voix avec une Tessiture sérieuse et sensuelle, celles que nous entendons plus souvent sortir de la bouche des actrices italiennes … elle avait aussi une mystérieuse aura qui rayonnait qui rayonnait sur les planches des théâtres et sous l’objectif des caméras. Née Geneviève Bonjean le 13 décembre 1927, la future actrice avait très tôt évolué dans le monde de l’art et de la culture, en tant que fille du collectionneur Jacques-Paul Bonjean et, en outre, sacrément de Christian Dior. Elle est décédée ce vendredi 14 février à l’âge de 97 ans le vendredi 14 février.
Après une formation à la Louvre School et au National Conservatory of Dramatic Art, Geneviève Page a opté pour le théâtre et a fait ses premiers pas au Commédie-Française en 1946. Quelques années plus tard, son incarnation du Pompadour dans le film de Christian- Jaque Fanfan la tulipeL’un des succès de Gérard Philipe, révèle sa classe et son look fou au grand public. Elle trouve l’acteur charismatique du TNP de Jean Vilar à la fin des années 1950 pour lui donner la réponse dans le Musset Léger Marianne Whims ou tragique de Lorenzaccio.
Sa noblesse naturelle améliorée par une flamme singulière – qui savait être sombre, voire dérangeante – semble être naturellement le destin pour les grands scores du théâtre classique, de la racine à Marivaux et de Shakespeare à Claudel. Elle sera donc un ardent prouhèze en La chaussure en satin Par Paul Claudel en 1963, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault.
Le cinéma était-il toujours aussi généreux avec l’actrice? Oui et non, car cela ne s’est pas classé n’a pas répondu à l’image des premiers jeunes avec un charme lisse et mutin. Cependant, des réalisateurs comme Luis Buñuel pour les toxiques Belle journée (1967) ou Billy Wilder dans le très jubilant Sherlock Holmes Confidentialité (1970) savait comment offrir un cadre pour son étrange charme et sa présence qui l’ont imposé.
Acceptant la marque de l’année, Geneviève Page a ensuite inspiré le réalisateur Robert Altman dans son corrosif Au-delà de la thérapie (1987) où sa salle d’échecs drôle irrévérencieuse éclate l’écran. Sur les conseils, elle avait également été étonnée par l’adaptation française, en 1980, de Des larmes amères de Petra von Kant À Rainer Werner Fassbinder au National Theatre de Chaillot. Ce sera toujours, en 1996, Colombe par Jean Anouilh qui lui donne l’occasion de jouer les ogresses formidables et charismatiques.
Le dernier rôle de la page de Geneviève se reconnectera avec la tradition classique: à 84 ans, elle a trouvé les sublimes Alexandrines de Racine dans Britannicus Au Figal Theatre Festival, sous la direction de Michel Fau.
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