En tout, il y en a des centaines. Plus les jours passent, plus les accusations d’agressions sexuelles et de viols se multiplient pour P. Diddy. Incarcéré, le rappeur attend son procès. Mais au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, il n’y a pas de pas traité comme un détenu ordinaire. D’autant plus que P. Diddy n’est pas un prisonnier normal. C’est en tout cas ce que croit savoir un ex-détenu, qui a participé à la version américaine de Married at First Sight.
Selon Timothy Smith, malgré la notoriété et la richesse de P. Diddy, aucun « traitement spécial » ne lui est pas accordé dans cette grande prison de New York.
« S son argent et sa richesse ne lui apporteront aucun avantage, a-t-il assuré au Daily Mail. Dans le système fédéral, c’est tellement limité qu’on n’obtient pas de privilèges supplémentaires parce qu’on est riche.» En prison donc, le rappeur profite de peu de choses. Comme tous les autres détenus.
P. Diddy n’a pas « accès aux autres détenus »
« Vous obtenez quelques articles de base comme un survêtement et des baskets à la cantine, mais c’est tout. Ils font des raids et si vous essayez de vous approvisionner, ils prennent tout. »a assuré l’ancien prisonnier, incarcéré depuis un un important trafic de drogue. Timothy Smith a brossé un tableau de la vie à l’intérieur de la prison, où les gardiens utilisent souvent l’isolement cellulaire comme outil pour « briser les prisonniers ».
« Il est dans l’unité de gestion, donc il n’a pas accès aux autres détenus, il a décrit.
Les gens pensent qu’il y a des télévisions et des radios, mais là où il est, il n’y a rien, pas même une radio. Nous avons droit à une Bible et un livre par semaine. C’est tout.« Selon lui, la communication avec le monde extérieur est également très limitée.
« Vous ne disposez que de 300 minutes par mois au téléphone. »il a expliqué. Et P. Diddy n’a pas droit à plus.
Plusieurs milliers de victimes ?
Mis en examen et incarcéré pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle, P. Diddy a été accusé par des centaines de personnes depuis sa plainte
ex-petite amie Cassie. Le 1er octobre, 120 nouvelles victimes, dont plusieurs mineurs, se sont fait connaître auprès des avocats américains. Après l’arrestation de Sean Combs à New York mi-septembre, une société a mis en place une ligne téléphonique de crise pour identifier les victimes potentielles.
« Plus de 3 285 personnes » ont appelé en se disant victimes ou témoins d’une agression de la part de l’ex-star du hip hop. Si 120 victimes ont été identifiées, les équipes continuent de travailler
« dans plus de 100 autres cas » qui pourrait résister au tribunal, a expliqué l’avocat Andrew Van Arsdale. L’acte d’accusation décrit P. Diddy en prédateur sexuellement violentqui a consommé de l’alcool et des drogues pour soumettre ses victimes présumées.
