P. Diddy continue de faire parler de lui. Le 1er octobre, Sean Combs, mieux connu sous les noms de Puff Daddy, Puffy, Diddy et P. Diddy, a été accusé d’agression sexuelle par plus de 100 victimes présumées. Ce mercredi 13 novembre, un nouveau témoignage a été révélé et, dans celui-ci, des propos choquants ont été tenus. On note notamment la présence de mineurs lors des soirées du rappeur. La musicienne Tanea Wallace a déclaré que des enfants étaient présents. Lors d’une soirée en 2018, elle se souvient avoir vu des « petits gens » qu’elle décrit comme de jeunes enfants habillés « Barbie Harajuku . De quoi la choquer, surtout lors de ce genre de soirées.
Selon Tanea Wallace, sa première réaction a été de se demander s’ils étaient vraiment des enfants.
« Je regarde à ma droite et dans le coin, je me dis : « Ce sont des nains ? » se souvient-elle avant d’ajouter : «C’étaient des petites gens. Je ne veux pas en dire trop. Faites preuve de bon sens. Des propos qui laissent donc penser que des enfants pourraient parfois assister à ce genre de soirées. « Ils avaient l’air vraiment sexy, vous savez… révélateurs, mignons. Alors je me suis dit :
« C’est quoi ce bordel ? »,
continua-t-elle.
P. Diddy : des soirées qui tournent au tragique ?
Tanea Wallace semble affirmer que des enfants, vêtus de tenues étriqués, étaient présents à certaines soirées du rappeur. De leur côté, l’équipe juridique de P. Diddy a rapidement pris la parole pour nier les accusations. Ils ont été décrits comme « pure fiction » et de « catégoriquement faux » . Le musicien n’est pas le premier à évoquer des soirées spéciales. Un ancien collègue a expliqué qu’il y avait « des centaines de miroirs » dans les pièces de la maison.
« Peu importe où vous regardiez, vous pouviez vous voir dans un miroir »dit-elle. Une décision qui peut surprendre mais, selon elle, P. Diddy avait l’habitude d’organiser des soirées qui pouvaient se transformer en orgies.
« C’était un peu de la débauche », » a-t-elle confié, faisant référence aux personnes se livrant à des activités sexuelles partout dans la maison. Pour organiser ces soirées, P. Diddy n’aurait pas hésité à dépenser le plus d’argent possible pour que ses invités soient satisfaits. « Tout ce qu’il m’a demandé, c’était si ça allait être une soirée » a rappelé le collaborateur avant d’ajouter :
« Si la réponse était oui, je savais qu’il serait prêt à payer. » Parfois, P. Diddy pouvait dépenser jusqu’à 500 000 euros par soirée.
P. Diddy : « Les travailleuses du sexe… »
La liste des invités pour ces soirées était très particulière.
Selon cet ancien collaborateur, il y avait « de la bonne bouffe, beaucoup d’alcool, des danseuses, des acrobates mais aussi des mannequins », précise-t-elle. Parfois, les invités pouvaient voir des animaux et différents artistes.
« Tout était réuni, notamment en termes de prix, mais P. Diddy s’en fichait », a-t-elle déclaré. De son point de vue, certaines des personnes présentes ne se contentaient pas de se présenter. « Il a embauché des hommes et des femmes qui étaient censés être mannequins, mais il était évident pour moi qu’il s’agissait en réalité de travailleuses du sexe. »assure le collaborateur. Mais ces derniers n’ont pas eu leur mot à dire.
De son côté, P. Diddy a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Il est en détention provisoire depuis le 17 septembre après avoir été inculpé de trafic sexuel et de tentative d’extorsion. Il a récemment présenté une nouvelle demande de libération sous caution, affirmant que les circonstances avaient changé et que de nouvelles preuves avaient été ajoutées à son dossier. Il exige de pouvoir préparer son procès, prévu le 5 mai 2025, depuis l’extérieur de la prison. A ce jour, P. Diddy est poursuivi pour plus de 120 victimes, dont 25 minutes au moment des faits. Ces derniers accusent le producteur d’agression sexuelle, ce que le principal concerné nie. Pour rappel, il est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.