Ouverture à la concurrence : comment la SNCF menace les conditions de travail de ses salariés et la sécurité des trains TER
Aussi vite arrivé, aussi vite rattrapé par l’actualité ferroviaire. Le nouveau ministre des Transports, François Durovray (LR), est accueilli par une manifestation, ce jeudi, devant le ministère, boulevard Saint-Germain à Paris.
« Son profil inquiète. Les premières déclarations laissent penser que François Durovray sera un ministre pro-route. Son ministère de tutelle ne sera plus l’Ecologie, mais celui du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation. A l’évidence, la logique budgétaire sera déterminante dans ses décisions futures. »déplore Thierry Nier, secrétaire général de la CGT des cheminots.
Les quatre organisations syndicales représentatives des cheminots (CGT, Unsa, SUD, CFDT) entendent dénoncer la libéralisation des chemins de fer. Parmi ses revendications, l’intersyndicale réclame « l’arrêt de la politique de filialisation systématique dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des services classiques de transport de voyageurs ».
Vers une privatisation totale des TER d’ici 2034
Le sujet est d’actualité brûlante, d’autant que, dès le 15 décembre, trois régions verront des lots – représentant entre 12% et un tiers de leur réseau TER – transférés à des filiales privées de la SA SNCF Voyageurs, à la suite d’appels d’offres : l’Étoile d’Amiens (Hauts-de-France), le tram-train Loire-Océan (Pays de la Loire) et Azur 22 (Provence-Alpes-Côte d’Azur – Paca).
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