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Oudéa-Castera réclame des « sanctions » après le bracelet sur le logo contre l’homophobie

Oudéa-Castera réclame des « sanctions » après le bracelet sur le logo contre l’homophobie
Amélie Oudéa-Castera
LUDOVIC MARIN / AFP

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a demandé « les sanctions les plus sévères » contre le joueur de l’AS Monaco Mohamed Camara et son club pour avoir masqué le logo contre l’homophobie placardé sur son maillot lors du match avec des sangles. de Ligue 1 contre Nantes.

« Un tel comportement doit faire l’objet des sanctions les plus sévères à la fois contre le joueur mais aussi contre le club qui a permis qu’il se produise »a-t-elle déclaré lundi sur RTL. « AOC » j’ai jugé ceci « comportement inacceptable. J’ai pu dire ce que j’en pensais à la Ligue de Football Professionnel (LFP) », a ajouté le ministre. Lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1, Mohamed Camara, buteur lors de la victoire contre Nantes (4-0), avait collé des sangles sur le logo contre l’homophobie floqué sur sa poitrine et porté par tous les joueurs, entraîneurs et arbitres dimanche. soir, dans le cadre d’une campagne de lutte contre les discriminations menée par la LFP. « C’est pénible ! » regrette auprès de l’AFP Bertrand Lambert, président du PanamPride FC. « Des sanctions seraient évidemment nécessaires pour signaler la fin de la récréation : peut-on imaginer un joueur recouvrant de plâtre le logo antiraciste ? »

Pour Jeff Puech, co-fondateur de la Fondation pour un sport inclusif, ce type d’incident est « l’exception qui confirme la règle »a-t-il déclaré à l’AFP. « Il n’y a que deux joueurs dans la journée en L1 et L2, avec l’Egyptien Nantais Mostafa Mohamed, qui je pense n’a pas joué pour des raisons « diplomatiques ». Ce sont deux joueurs de trop, mais pas un seul entraîneur, pas un seul délégué, n’a refusé de porter le logo. Par exemple à Toulouse l’année dernière quatre joueurs ont refusé, cette année aucun, on a fait un stage de trois semaines dans ce club, le travail paye. poursuit Puech.

« Nous progressons par rapport à l’année dernière, grâce au changement de politique de la LFP qui a troqué le flocage arc-en-ciel contre un logo aux mêmes couleurs, comme les drapeaux sur les poteaux d’angle. il ajoute. Puech souligne que la LFP «est la seule en France à faire beaucoup, j’aimerais que les autres ligues sportives professionnelles participent à un mouvement de fond. Mais ça viendra« . Il souligne également «à l’écoute du syndicat des joueurs (UNFP) ». Passer aux logos était un compromis, certaines associations considèrent cela comme un retour en arrière, je préfère mentionner les poteaux d’angle pour plus de visibilité, on les voit tout le temps.

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