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« Où sont passés les bijoux de ma mère ? » Il découvre son coffre-fort vide dans une banque toulousaine

l’essentiel
Un Toulousain a découvert avec stupeur la disparition des bijoux de sa mère entreposés en 2003 dans un coffre-fort de la Banque Courtois, rue de Rémusat à Toulouse.

La colère a remplacé le choc. Client de la Banque Courtois à Toulouse depuis trente ans, Didier Vincent a constaté lundi matin la disparition des bijoux de sa défunte mère, déposés en 2003 dans un coffre de la Banque Courtois à Toulouse : « A l’époque, je venais d’être cambriolé et par mesure de sécurité, j’avais choisi de mettre ses bijoux, dont certains avaient de la valeur, dans un coffre, explique-t-il. J’ai donc déposé en 2003 ces bijoux dans le coffre n° 0.57 de la Banque Courtois après avoir rempli un contrat de location. »

Les bijoux déposés ont disparu

Il y a quelques semaines, ce client de la Banque Courtois, devenue Société Générale Courtois après son rachat par la Société Générale, a reçu un courrier lui demandant de vider son coffre-fort suite au transfert de l’établissement rue de Metz. « J’ai cherché la clé de mon coffre-fort », poursuit ce Toulousain. « Malheureusement, depuis vingt et une ans et des déménagements successifs, je l’avais perdue. Je me suis donc tourné vers la société Fichet Bauche de Toulouse pour accéder à ce coffre-fort. En arrivant dans la salle des coffres, je me préparais avec émotion à retrouver les bijoux de ma mère. Et là, surprise ! Aucune trace de bijoux. Seul un élastique bleu pour billets trônait au centre du coffre. Mais je n’ai jamais déposé d’argent. » Présente au moment de l’ouverture, la directrice adjointe de l’agence n’a aucune explication pour justifier cette disparition. « Au lieu de s’excuser de mon désarroi, elle n’a fait preuve d’aucune compassion », assure Didier Vincent. « Pire, ma feuille de visite a également été égarée et là encore, selon elle, rien n’explique cette perte. » Malgré le choc, Didier Vincent tente de rester pragmatique et suggère que le coffre 0.57 n’est peut-être pas le sien : « En 2003, lors de ce dépôt, je me souviens avoir tourné à droite pour entrer dans la salle des coffres. Mais là, on m’a conduit dans l’allée centrale… Or, à droite, il y a un autre coffre numéro 9.57 dont le propriétaire n’a pas été retrouvé… Une erreur informatique s’est peut-être glissée dans le numéro des deux coffres. »

Confusion entre les numéros de coffre ?

Didier Vincent a alors proposé à la directrice d’ouvrir ce deuxième coffre qui, éventuellement, pourrait être le sien : « elle a refusé catégoriquement, me disant, sans me donner de date, qu’il fallait qu’un huissier soit présent. J’ai déposé plainte en ligne pour préjudice moral ». En attendant que l’affaire soit résolue, il espère que le coffre 9.57 aura été ouvert et identifié comme étant le sien. Car comme le souligne Didier Vincent, « ce ne sont pas que des bijoux, ce sont aussi des souvenirs de ma mère ».

Contacté, le directeur adjoint n’a pas répondu à notre demande d’information.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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