CHRONIQUE – Les « 1000 milliards de dettes publiques » accumulées depuis mai 2017 sont une marque indélébile dont le prochain gouvernement ne pourra pas s’exonérer.
Les sept premières années d’Emmanuel Macron à l’Élysée se résument désormais en une date et un chiffre. L’appel du 9 juin 2024 à dissoudre l’Assemblée nationale aura sonné son crépuscule : les Français ont découvert avec effroi que l’adage latin « Jupiter rend fous ceux qu’il veut détruire » se conjugue aussi à la forme pronominale ! Quant au chiffre devenu emblématique des « 1000 milliards de dette publique » accumulés depuis mai 2017 (950 précisément au 31 mars 2024, selon l’Insee, et bientôt 1000), il s’agit d’une marque indélébile dont le prochain gouvernement ne saura pas s’exonérer.
Depuis que la dette des administrations publiques (Etat, comptes sociaux et collectivités locales) a franchi la barre des 3000 milliards d’euros au printemps 2023 (et 3157 milliards en mars 2024, selon le dernier rapport trimestriel), le procès du gouffre sans fond de la Macronie fait rage. L’Assemblée nationale a mis en place, début mai, une commission d’enquête, présidée par Philippe Juvin, sur « les raisons de la très…
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