Les États-Unis : leader en production et en réserves
Les États-Unis se positionnent comme une superpuissance énergétique grâce à leurs 36 millions de barils de pétrole en réserves. En 2022, leur production quotidienne a atteint 17,8 millions de barils, soit 18,9 % de la production mondiale.. Cette autonomie énergétique confère aux États-Unis un avantage stratégique considérable, notamment face aux fluctuations du marché pétrolier mondial.
« L’efficacité de la production américaine assure une influence majeure sur les marchés internationaux« , note un analyste de l’industrie pétrolière.
En Afrique, un potentiel sous-exploité
Le Nigeria, avec ses 37 milliards de barils de réserves, est le pays africain le plus riche en pétrole. Cependant, cette richesse est en partie gaspillée par des problèmes internes tels que le vol de pipelines et la médiocrité des infrastructures.. Malgré ces défis, le pétrole reste un pilier économique pour le Nigeria, première puissance économique du continent.
La Libye détient 48 milliards de barils de réserves, ce qui en fait le premier producteur africain. Toutefois, sa production quotidienne reste faible avec seulement 1,24 million de barils par jour. Les troubles politiques et les conflits internes limitent considérablement le potentiel d’exploitation de cette ressource.
Russie : géant du nord
Avec 80 milliards de barils en réserve, la Russie exploite principalement ses ressources dans les régions nordiques. Ce géant de l’énergie produit 11,9 % du pétrole mondial, se classant au troisième rang mondial.
Au Moyen-Orient, une multitude d’acteurs
Les Émirats arabes unis, avec 97 milliards de barils en réserve, produisent 4,1 % du total mondial.. Le pays investit massivement dans la modernisation de ses infrastructures pétrolières et son soft power, consolidant ainsi sa position sur la scène mondiale. Le Koweït, malgré sa petite superficie, dispose de 101 milliards de barils de réserves, offrant un rapport ressource/surface exceptionnel.. Ce pays du Golfe est un acteur incontournable du marché pétrolier grâce à sa position géographique stratégique et ses vastes réserves.
L’Irak dispose de 143 milliards de barils en réserve, soit 4,8 % de la production mondiale. Cette richesse assure une exploitation continue pendant 96 ans au rythme actuel. L’économie irakienne dépend largement du pétrole, qui représente 99 % des exportations et 85 % du budget gouvernemental. L’Iran, avec 157 milliards de barils en réserve, tente de relancer sa production après les sanctions américaines de 2018. En 2024, le pays cherche à accroître sa part de marché en signant de nouveaux contrats pour booster sa production pétrolière, actuellement à 4,1% du total mondial..
Avec des réserves de 266 milliards de barils, l’Arabie Saoudite est un acteur clé du marché pétrolier mondial. Depuis la découverte du pétrole en 1938, ce pays a transformé son économie, même si la chute des prix en 2015 a entraîné une nécessaire diversification économique.
Venezuela : réserves controversées
Le Venezuela affirme détenir 315 milliards de barils de réserves, bien que les estimations de l’OPEP et d’autres sources varient considérablement. En 2024, l’OPEP estime les réserves du pays à 296 milliards de barils. Des débats persistent notamment sur la prise en compte du pétrole lourd dans les statistiques, rendant les chiffres difficiles à vérifier.