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Où et quand ont lieu les ventes d’actions, jusqu’au 13 octobre ?

Bobsleigh des bénévoles, tenues du relais de la flamme, drapeaux des délégations, serviettes des athlètes… Et même le drapeau français porté par Léon Marchand après sa victoire ! Chaque week-end jusqu’au 13 octobre, les organisateurs de Paris 2024 prévoient des ventes publiques de leurs stocks à travers la France, une fois les dons aux fédérations sportives et aux collectivités récoltés. Une initiative dont la première s’est tenue ce samedi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la ville du Stade de France, du Centre aquatique olympique et du village des athlètes pendant que se préparait le Défilé des athlètes sur les Champs-Elysées à Paris.

« Paris 2024, du volant de badminton aux barrières de sécurité en passant par les bornes qui scannent vos billets à l’entrée, ce sont six millions de produits et d’équipements. C’est donc aussi un énorme défi opérationnel de se dire qu’il faut trouver une seconde maison à ces produits », a expliqué à la presse Caroline Louis, responsable de l’économie circulaire au comité d’organisation des Jeux (Cojo).

Uniquement les produits non commercialisés

Inutile de chercher du côté des stands installés sous les tentes pour les célèbres peluches Phryges ou les affiches officielles : seuls des produits non commercialisés et ayant servi à la tenue de la compétition sont ici proposés. Tel un inventaire de Prévert olympique, on y trouve les tenues des bénévoles, les serviettes de bain des athlètes, les cache-cous des personnels accrédités, les sacs banane, les drapeaux des pays pour les cérémonies de remise des médailles, les gobelets réutilisables, etc. Parmi les objets vedettes, le drapeau porté par Léon Marchand après sa victoire.

Une cinquantaine de références sont proposées à petits prix entre 1 et 30 euros, remises de -70 à -90%, issues de commandes non utilisées ou présentant un défaut de fabrication.

A l’image de l’euphorie estivale des Jeux, le succès a été fulgurant ce samedi à Saint-Denis : avant même l’ouverture des barrières à 10 heures, la file de plusieurs centaines de personnes faisait déjà le tour du quartier.

Cette vente s’inscrit dans une politique plus large de réutilisation des équipements des Jeux, des plus prestigieux aux « moins sexy », selon Caroline Louis. Sur le million de pièces d’équipements sportifs nécessaires à la tenue des JO, les trois quarts ont été loués. Le quart restant a en revanche été directement acheté par Paris-2024 et a vocation à être légué au « mouvement sportif français ».

Une plateforme dédiée aux professionnels

A l’autre bout de l’échelle, le Cojo a mis en place une plateforme en ligne sur laquelle les professionnels peuvent acheter le bric-à-brac des Jeux. Le bon coin Des articles olympiques allant d’un lot de 24 crèmes solaires à 2 euros pièce aux modules BMX pour la cérémonie d’ouverture à 22 000 euros pièce, en passant par des gilets de travail et des multiprises.

Habitante de Seine-Saint-Denis, Paulette Delormeaux n’a pas pu obtenir de billet pour les Jeux et a dû suivre les compétitions à la télé ou depuis la fan zone installée à côté du Stade de France. Mais pour 70 euros, elle gardera à jamais un bob et deux tee-shirts de bénévoles, une banane, deux cordons et une mini coupe à champagne en plastique. « Pour moi c’est un super souvenir, on ne peut pas oublier les Jeux de 2024. On l’attendait et c’est un engouement, une grande joie pour la France », confie-t-elle.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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