« Je m’excuse par avance pour les gens qui sont dégoûtés par la politique », a déclaré ce jeudi le vice-président du parti, au lendemain de l’exclusion d’Eric Ciotti.
Le cynisme est à la hauteur de la crise que traversent les Républicains : considérable. « (Eric Ciotti) est un habitué du putsch du pauvre. Quand on se barricade sur un siège et qu’on ne sait pas que la secrétaire générale a le double des clés, c’est assez inquiétant sur sa capacité à gérer les problèmes de sécurité des Français… C’est quand même assez grotesque. C’est OSS 117. »» a plaisanté la vice-présidente du parti Florence Portelli ce jeudi matin au micro de France Inter.
Hier, Éric Ciotti, qui avait formé une alliance électorale avec le Rassemblement national pour les législatives, a été exclu « à l’unanimité » du parti et, de facto, de ses fonctions de président par une fonction politique exercée sans lui. Le soir même, il a dénoncé avoir été victime d’un « putsch ». Quelques heures avant son exclusion, l’intéressé a fermé les portes du siège du parti politique à Paris.
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«Vaudeville assez grotesque»
« Je m’excuse par avance pour les gens qui sont dégoûtés par la politique, car ici on leur propose un vaudeville un peu grotesque. Je me désolidarise évidemment de ces gestes stupides. »a ajouté le maire LR de Taverny, qui raconte une journée « traumatique » pour les employés du parti. « Tout candidat qui formerait une alliance avec le Rassemblement national sera licencié »conclut-elle.
