Oscar Jegou et Hugo Auradou : les deux rugbymen accusés de viols remis en liberté
Oscar Jegou et Hugo Auradou sont accusés, par une Argentine, de viols multiples avec violenceElle décrit des faits qui se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet. Selon les déclarations de la plaignante, cette dernière les aurait rencontrés dans une boîte de nuit, avant de suivre les deux joueurs jusqu’à leur hôtel. Les deux rugbymen et l’équipe de France du XV étaient, au moment où l’affaire a éclaté, en tournée compétitive en Amérique du Sud.
Ils venaient juste d’avoir une dispute et gagner un match test contre l’Argentine le soir de l’incident présumé. Les joueurs, âgés de 21 ans, affirment avoir eu rapport sexuel consensuel et sans violence avec la plaignante, âgée de 39 ans. Mais malgré les versions contradictoires, l’affaire prend un nouveau viragece lundi 12 août, puisque les deux rugbymen viennent à libérer de leur détention en résidence surveillée.
« Des preuves suffisantes n’ont pas été rassemblées », selon l’accusation. de Mendoza
Cela faisait un peu plus d’un mois que les deux joueurs avaient été arrêtés par la police argentine, les soupçonnant de viol aggravé, parce qu’ils étaient en groupe, sur une femme argentine de 39 ans. Le rapport médico-légal, réalisé le 7 juillet, a également déclaré de quinze « lésions » sur le corps du plaignant. Lésions » compatible avec l’histoire de la victime, mais pas nécessairement exclusivementagression sexuelle »a précisé le procureur général de Mendoza.
Oscar Jegou et Hugo Auradou avaient été arrêté le 8 juillet avant d’être placé en résidence surveillée depuis le 17 juillet, dans la municipalité argentine de Mendoza. Mais aujourd’hui, les deux joueurs sont libres. Une libération justifiée par « éléments suffisants » OMS » n’ont pas été rassemblés »selon l’accusation. En revanche, Oscar Jegou et Hugo Auradou sont tenus de rester sur le territoire argentin : leurs passeports ne leur ont toujours pas été restitués. Il leur est également interdit de contacter avec le plaignant.
Affaire Jégou-Auradou : des « zones grises » et des « incohérences » persistantes
Si les deux anciens coéquipiers sont libres aujourd’hui, c’est parce que « les preuves à charge » sont insuffisant « à ce stade de la procédure », a déclaré dans un communiqué le procureur chargé de l’affaire. Mais aussi parce que » contradictions franches « internes et périphériques à l’histoire du plaignant » demeurent. Le parquet poursuit ses explications, dans le même communiqué : « L’existence ne peut être ignorée de contradictions notoiresincohérences, zones grises et même explications insuffisantes concernant les diverses circonstances de fait”.
Maître Antoine Vey, l’avocat des deux rugbymen, a salué une « décision attendue, qui constitue une étape cruciale vers reconnaissance judiciaire de l’innocence » de ses deux clients. De son côté, Maître Natacha Romano, l’avocate du plaignant, a regretté une libération qui » génère torts et angoisse « plus important encore pour la victime, pour sa famille ». Oscar Jegou et Hugo Auradou sont donc libres en Argentine, en attendant les progrès de l’éducation qui est en cours.