Alors qu’Israël multiplie les raids aériens au Liban sur des cibles du Hezbollah et envisage une offensive terrestre, à Tel-Aviv, la population salue la stratégie du gouvernement de Netanyahu.
Publié
Temps de lecture : 1 min
« Le Hamas doit quitter la bande de Gaza »a déclaré Benjamin Netanyahu devant l’ONU, vendredi 27 septembre. Le Premier ministre israélien assure également que les opérations au Liban contre le Hezbollah vont se poursuivre. Ces opérations militaires sont également largement soutenues en Israël, comme en témoigne un sondage publié dans la presse et qui donne la coalition d’extrême droite en tête si des élections avaient lieu aujourd’hui, reflétant pour la première fois une popularité croissante. pendant un an.
À Tel-Aviv, « Enfin Netanyahou fait quelque chose »murmure une dame agacée par la stagnation du conflit depuis un an. A côté d’elle, Merav abonde dans le même sens, rappelant que 60 000 Israéliens vivent hors de chez eux depuis un an.« La situation au Nord est insupportable, nous devons agir. Nous avons essayé de nous concentrer sur Gaza et avons ignoré le Nord pendant un an, de sorte que les tirs se dirigent de plus en plus vers le centre d’Israël. C’est désolant et on ne peut plus l’ignorer.
Beaucoup saluent la stratégie défensive du gouvernement, l’attaque contre les téléavertisseurs et les talkies-walkies, mais attention à ne pas créer de confusion, prévient Warren. « Les gens ne savent pas vraiment s’ils doivent ou non soutenir le gouvernement Netanyahu et le droit à la protection. »
« Je ne soutiens pas nécessairement le gouvernement Netanyahu, en revanche, le droit à la protection d’aujourd’hui est pour moi quelque chose d’essentiel. »
Par ailleurs, si le Likoud, le parti de Benjamin Netanyahu, n’a jamais été aussi haut dans les sondages depuis un an, les Israéliens préféreraient le retour au pouvoir d’un de ses prédécesseurs, Naftali Bennett. Il n’en reste pas moins que le refus d’une trêve réitéré vendredi 27 septembre à l’ONU crée un consensus, politiquement, « pour l’instant nous sommes patients »murmure un passant. La priorité reste la guerre.