Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a révélé, vendredi 13 septembre, le succès d’une opération conjointe menée avec les forces irakiennes. Cette frappe, qui a eu lieu le 29 août dans l’ouest de l’Irak, a éliminé quatre figures clés de l’Etat islamique (EI), dont le chef des opérations pour l’ensemble du pays.
Selon le communiqué du Centcom, l’opération a permis d’éliminer au total 14 membres de l’organisation terroriste. Parmi les dirigeants neutralisés figurent Ahmad Hamid Hussein Abd-al-Jalil al-Ithawi, coordinateur des activités de l’EI en Irak, ainsi que trois autres dirigeants régionaux. L’opération s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à déstabiliser les capacités opérationnelles de l’EI. Le général Erik Kurilla, chef du Centcom, a réaffirmé l’engagement des États-Unis à contrer la menace persistante que représente le groupe jihadiste pour la stabilité régionale.
Deux jours après le raid, l’armée américaine a fait état de sept soldats blessés. Les services de renseignement irakiens ont souligné que cette opération était le résultat de plusieurs mois de surveillance minutieuse, qui ont permis d’identifier des « maisons sûres » utilisées par l’EI. Malgré la déclaration de victoire de l’Irak contre l’EI fin 2017, des cellules jihadistes restent actives dans le pays, notamment dans les zones rurales. Elles continuent de mener des attaques sporadiques contre les forces de sécurité irakiennes. Pour contrer cette menace persistante, les États-Unis maintiennent une présence militaire d’environ 2 500 soldats en Irak et 900 en Syrie, dans le cadre d’une coalition internationale formée en 2014. Cette alliance, qui comprend d’autres pays comme la France et le Royaume-Uni, reste déterminée à éradiquer la présence de l’État islamique dans la région.