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ONU : la Russie refuse de signer le « Pacte pour l’avenir », la tension monte

En cette journée marquée par des tensions géopolitiques, la Russie a annoncé son refus de soutenir le Pacte pour l’avenir, un plan visant à unir les nations face aux défis contemporains tels que le changement climatique et la montée des inégalités. Cette décision souligne les fractures persistantes au sein de la communauté internationale.

Dans une déclaration à New York, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Vershinine a exprimé les inquiétudes de son pays quant au contenu du pacte. « La Russie a joué le rôle le plus actif depuis le début de l’élaboration du Pacte pour l’avenir. Nous n’avons pas été guidés uniquement par nos intérêts nationaux, mais nous avons également poursuivi les priorités de la majorité mondiale. Notre délégation a adopté une approche constructive et a ouvert le dialogue dans l’intérêt du compromis. Malgré cela, la version finale du Pacte et ses addenda contiennent encore des éléments non consensuels et inacceptables. Cela ne favorise pas la réalisation des objectifs déclarés du sommet et ne contribue pas au fonctionnement de l’ONU. »a déclaré Vershinine.

Dimanche, la Russie a tenté de bloquer l’adoption du Pacte en proposant un amendement. Mais les pays africains, la République démocratique du Congo en tête, ont rejeté cette tentative, car le Pacte prévoit de refinancer l’aide au développement et de donner à l’Afrique une place plus importante dans le processus de paix. Conseil de sécurité de l’ONU.

LE Pacte pour l’avenir, Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies, le document appelle à une coopération multilatérale pour relever les défis du XXIe siècle. Ce document de 42 pages vise à mobiliser les 193 États membres de l’ONU pour transformer les promesses en actions concrètes visant à améliorer la vie des plus de 8 milliards d’habitants de la planète.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est également exprimé lors du sommet, soulignant l’importance d’adapter le système des Nations Unies à la réalité d’aujourd’hui. « Préserver le statu quo n’est pas une option. Les États-Unis sont déterminés à adapter le système des Nations Unies pour qu’il reflète le monde d’aujourd’hui et de demain, et non celui de 1945. Nous continuerons de nous opposer à l’idée que des nations puissent revendiquer des sphères d’influence ou dicter à d’autres pays leurs alliances ou leurs partenariats », a-t-il ajouté. a déclaré Blinken.

Le sommet, auquel ont participé plus de 130 chefs d’État et de gouvernement, a également adopté des annexes, telles que le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures. Ces documents abordent un large éventail de questions, notamment la paix, le développement durable et les droits de l’homme.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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