on vous explique la « stratégie de la tente », utilisée par les fans pour être au premier rang
Mylène Farmer est en concert les 27 et 28 septembre et le 1er octobre au Stade de France, et comme toujours, c’est un événement. Des dizaines de fans campent pour obtenir une bonne place pour voir le spectacle et, pour s’en assurer, ils optent pour différentes versions de la « stratégie de la tente ».
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Que ce soit pour les concerts de Taylor Swift, Lana Del Rey ou la Française Mylène Farmer, il existe toute une organisation de fans pour être au plus près de la scène lors d’un concert. C’est la stratégie de l’attente, enfin… de la tente, qui se décline en différentes versions, pour le spectacle « Nevermore ».
Depuis plusieurs jours, voire semaines, le Stade de France voit émerger des dizaines de tentes autour de son périmètre. Les fans les installent pour s’assurer qu’ils sont en première ligne lorsque les portes s’ouvrent. Certains y dorment, d’autres le déposent et passent la nuit ailleurs.
Mais les puristes n’en démordent pas : un concert de cette envergure ne se mérite que si l’on dort sous sa tente, comme Damien : «Pour moi, rentrer et faire la queue, c’est y rester complètement. Sinon, ça ne sert à rien d’installer une tente si l’on veut aller dans un Airbnb ou un hôtel à proximité. « L’abus qu’il y a, c’est qu’il y a une tente qui est posée, pour une ou deux personnes, mais 2 heures avant l’ouverture des portes, il y a finalement 15 personnes ou 10 personnes avec ces deux personnes, il y a clairement une dictature du des tentes, il faut l’admettre », regrette un autre fan qui a choisi de rester anonyme.
Les tentes servent principalement de « extras » pour faire « numéro de bureau dans la file d’attente » en attendant ces passionnés. Ainsi, de nombreuses tentes sont placées une semaine ou deux à l’avance mais personne n’y dort. Les propriétaires, qu’ils habitent ou non dans le coin, passent à certaines heures de la journée pour vérifier que la tente est toujours là. C’est le cas d’Ivan, originaire de Russie mais résidant en Île-de-France : « Je monte ma tente mais je n’y dors pas, sauf la veille du concert, car c’est la nuit stratégique. Mais chaque soir, je viens surveiller ma tente.
Une organisation qui paie mais qui, pour certains, coûte cher. Quant à cet homme qui avoue avoir dépensé près de 1000 euros pour être sûr d’être au premier rang. Un prix que ces campeurs très organisés sont prêts à payer pour assister au spectacle grandiose offert par leur idole, qui laisse toujours planer le doute sur la suite de sa carrière.