« On va la réveiller », un accusé avoue qu’il était au courant pour les somnifères (mais nie le viol)
Un prévenu du procès Mazan a reconnu le 9 octobre 2024 qu’il était au courant des somnifères… Tout en niant les faits de viol.
Le procès de Mazan se poursuit à Avignon ce mercredi 9 octobre 2024. Poursuivi pour avoir violé et avoir violé sa femme qu’il avait auparavant droguée, Dominique Pélicot a eu un problème de santé qui a retardé le 25e jour d’audience. Pour cette sixième semaine, cette affaire hors norme s’est concentrée sur les témoignages du frère du principal accusé mais aussi de son gendre. Aujourd’hui, la personnalité de 5 accusés parmi les 51 hommes a été au cœur des débats.
Selon les journalistes présents sur place, dont Marion Dubreuil de Infos CMR et Juliette Campion de Infos Francel’un d’eux a nié les faits de viol, tout en admettant qu’il était au courant des somnifères. Une histoire glaçante racontée sur X live par les journalistes. Vincent C. a raconté son enfance : «jeté entre ses parents séparés quand il était bébé», la mort de sa grand-mère qu’il a retrouvée morte dans les escaliers à l’âge de 8 ans mais il a surtout été confronté à ses problèmes de violence et d’addiction.
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Le procès de Mazan se poursuit avec d’autres accusés
Au procès Mazan, Vincent C. a été interrogé sur les faits de violences conjugales pour lesquelles il a été condamné (sur son ex-compagne), sur sa jalousie injustifiée dans chacune de ses relations mais aussi sur sa fréquentation de sites douteux. Il a dit qu’il cherchait des aventures d’un soir ou des rencontres avec des couples, « sexe sans conditions».
L’accusé a déclaré : «Je ne peux pas demander pardon à Madame Pélicot car elle ne me l’accordera jamais. Je suis présent tous les jours, ce n’est pas par voyeurisme, c’est pour essayer de comprendre comment j’en suis arrivé là». Cependant, l’homme ne reconnaîtra pas les faits du viol. Et concernant les somnifères, il déclare : «Il ne me semble pas que cela ait été dit dans le chat». Il avoue cependant l’avoir su avant d’entrer dans la chambre.tout comme le fait qu’il soit filmé : « C’est très souvent que les couples filment le sexe échangiste, ça m’est arrivé 7 fois sur 10».
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L’histoire glaçante de Vincent C. chez la famille Pélicot
Vincent C. décrit ensuite son arrivée chez les Pélicot : il s’est garé sur le parking, a été accueilli par Dominique Pélicot en robe de chambre, lui a proposé à boire puis, dans la cuisine, lui a dit que sa femme était partie se coucher, qu’elle a pris un somnifère : « Il m’a dit ‘on va aller dans la chambre, on va la réveiller’. Je ne me souviens pas exactement, on va dans la chambre, il me fait me déshabiller dans la chambre».
L’accusé explique alors qu’il n’aurait pas pu imaginer « l’inimaginable», que cet homme a fait cela à sa femme et a déclaré qu’il n’avait pas été informé de la soumission chimique à l’époque. Mais il ne répond pas pourquoi il n’a pas essayé de la réveiller. Il reviendra même une seconde fois. Le président a lu le procès-verbal d’utilisation des vidéos par les enquêteurs : «Ce sont définitivement des scènes de viol.. Elle semble complètement inconsciente. Les acteurs chuchotent pour ne pas la réveiller».
Rédactrice chez Aufeminin depuis 2022, Charlotte est passionnée de cinéma, français et international, et cartomancienne. Curieuse de tout, elle parle autant de personnalités que…